Ni Milan-San Remo, ni Paris-Roubaix, ni Flèche Wallonne pour Tiesj Benoot

Tiesj Benoot (Lotto – Soudal) a 23 ans (24 ans en mars prochain). Mais quel type de coureur est-il ? Dans un premier temps il était le grand espoir belge pour les classiques flandriennes, peut-être le futur Boonen. Cinquième du Tour des Flandres en 2015 pour sa première année pro. Puis il a montré qu’il grimpait bien. Et il le confirme cette année en finissant vingtième de son premier Grand Tour, le Tour de France. Mais être bon partout n’est pas toujours facile. C’est le dilemme de Marc Sergeant, le manager sportif de Lotto – Soudal, qui doit obtenir des victoires en 2018.

« Il est bon partout, sur les classiques flamandes ou ardennaises, sur les Tours. Mais c’est aussi son point faible : il est trop complet. Il va devoir choisir » , déclarait Sergeant à la Dernière Heure Les Sports. « Pour 2018, on va donc le laisser continuer à toucher un peu à tout, même si son programme va être adapté : il n’y aura pas de San Remo, pas de Roubaix et pas de Flèche pour lui » . Un programme qui s’explique par l’impératif, selon Sergeant, de gagner. « Un succès constituerait un déclic« , résume-t-il.

Lire également sur le sujet : Tiesj Benoot devrait s’essayer à Liège-Bastogne-Liège

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.