Elia Viviani a choisi le jour pour prendre sa revanche
Cerise sur le gâteau pour Elia Viviani. L’Italien de Quick-Step Floors a été des plus malins ce mercredi pour s’imposer sur la 2e étape du Dubai Tour à Ras al Khaimah. Pour un demi-boyau, il a résisté au fulgurant retour de Dylan Groenwegen, toujours au bénéfice du maillot de leader provisoire. « J’étais très motivé après ma déception d’hier », lance Elia Viviani, troisième mardi, à la descente du podium protocolaire. « J’ai senti que j’avais perdu une chance et j’étais très frustré. Avoir mon anniversaire aujourd’hui a aussi renforcé ma motivation ».
Pourtant, les choses avaient mal commencé pour Elia Viviani, victime d’une crevaison de la roue arrière à près de 20 kilomètres de l’arrivée, alors que le peloton faisait le forcing pour reprendre les échappés. « J’avais le temps de revenir », souffle malicieusement le sprinteur italien, dans un communiqué de presse.
Elia Viviani est un homme qui se forge dans les défaites. « Elles me motivent plus qu’une victoire et cela a été le cas également aujourd’hui », confirme l’intéressé. Les circonstances aidantes -Elia Viviani fêtait son 29e anniversaire ce 7 février-, il s’est réservé un cadeau de choix. Nul doute qu’à l’heure de goûter au gâteau d’anniversaire, le Transalpin partagera une belle part avec ses coéquipiers, à pied d’oeuvre dans les derniers hectomètres de course.
« Le dernier kilomètre était chaotique, mais c’est toujours ainsi quand les meilleurs sprinteurs du monde se battent pour la victoire. L’équipe a fait sentir sa présence et, à 500 mètres, Fabio Sabatini a bouché le trou avec les coureurs devant. Je me suis mis dans la roue de Kristoff et j’ai décidé de sprinter plus tôt qu’hier », se remémore Viviani. Pari gagnant pour le Vénète. Mais il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « C’est mon meilleur début de saison et j’espère que je ne m’arrêterais pas ici. Je sais que je suis deuxième du général, mais je ne pense pas encore au classement final », insiste-t-il, fraîchement auréolé d’une 51e victoire chez les professionnels, la seconde de la saison après sa victoire lors du Tour Down Under.