Pello Bilbao sauve les meubles pour Astana

Sur le Tour de Suisse, Pello Bilbao retrouve ses meilleures jambes de grimpeur. Ca tombe bien, Astana en avait bien besoin. À la suite de l’abandon de Miguel Angel Lopez, tombé mercredi au lendemain d’une performance encourageante vers Villars-sur-Ollon, c’est donc le coureur espagnol qui a pris le relais du leadership au sein de la formation kazakhe. Il avait déjà bien limité les dégâts lors de la première étape de montagne, terminant onzième à moins d’une minute des principaux favoris. Jeudi, c’est donc avec un statut revu à la hausse qu’il s’est présenté au pied de l’Albulapass et l’ancien de la Caja Rural a parfaitement tenu le choc face à ses rivaux du classement général. Dans l’incapacité d’attaquer, l’ancien double vainqueur d’étape sur le Tour de Turquie a néanmoins été en mesure de tenir les roues jusqu’au sommet et grimper de deux rangs au général pour intégrer le top-10 (ndlr : 9e). De quoi redonner quelque peu le sourire à ses dirigeants.

« C’était une journée difficile, particulièrement dans la dernière montée, a commenté Bilbao à son arrivée, 18 secondes après le vainqueur à La Punt, Domenico Pozzovivo. J’avais assez de force pour rester avec les autres leaders, mais, honnêtement, j’ai juste essayé de faire la montée finale à mon rythme. Je n’ai pas trop regardé les autres et j’ai grimpé à ma vitesse, une avec laquelle je me sentais à l’aise. Je pense que c’était la clé de ma bonne performance aujourd’hui (hier). Puis dans la descente, j’ai préféré ne pas trop risquer, car la route était humide et dangereuse. Pozzovivo avait déjà une avance et il était très difficile de se battre pour l’étape, donc le principal était de terminer sans problème ». Ce vendredi, le Basque va faire face à un nouveau test coriace avec l’ascension finale de Sölden. L’occasion de consolider un peu plus son top-10, voire de l’améliorer.