Justin Jules : « Il fallait être à l’avant »

Justin Jules a surpris son monde hier lors du premier acte du Tour de La Provence. Au terme d’une étape bien maîtrisée par le peloton, le coureur de WB-Veranclassic-Aqua Protect a pris le meilleur sur ses adversaires du jour pour remporter le sprint à Istres. S’il avait levé les bras à plusieurs reprises ces dernières années, il n’avait plus signé de victoire sur une course de classe 1 depuis 2014 et son succès sur la dernière étape du Tour d’Azerbaïdjan. C’est d’ailleurs son premier succès dans l’Hexagone depuis le Grand Prix La Marseillaise 2013. Il revient sur le final de cette étape. « Le circuit final présentait beaucoup de virages et de relances, il fallait donc être à l’avant et ne pas se laisser piéger, analyse-t-il dans un communiqué de son équipe. J’ai été très bien emmené par Sébastien Delfosse et par Antoine Warnier. J’ai viré en 3e ou 4e position dans le dernier virage à 150 mètres de la ligne et j’ai lancé mon sprint en remontant les coureurs qui étaient devant moi, en passant le long des barrières. J’apprécie ce genre de ‘final’ qui ressemble très fort à celui du GP Stad Sint-Niklaas où je m’étais imposé en juillet dernier. »

Dès le début de la journée, le Français a senti qu’il avait de bonnes sensations. « L’étape a été vite mise sur orbite par l’ascension du Col de l’Espigoulier. On ne sait jamais comment on va réagir dans une montée aussi hâtive. Pour ma part, j’ai senti que la forme était là car j’ai pu basculer dans le premier peloton. Ensuite, on a vécu une course avec plusieurs cassures et une échappée, mais tout s’est finalement regroupé et la dernière heure a été très contrôlée. »

Le Français ouvre donc le compteur de son équipe qui évolue pour la première année en division pro continentale. Il va désormais falloir défendre la tunique de leader du Français, ce qui ne sera pas aisé vu que les coureurs de WB-Veranclassic ne sont plus que quatre en course. Venus à cinq, ils ont perdu Jimmy Dequennoy hier. « Cette victoire me met en confiance ainsi que toute l’équipe, conclut Jules. Je sens que le travail effectué cet hiver paie. Je réalise un bon début de saison ponctué déjà par un succès. Nous serons quatre pour défendre mon maillot de leader dans les deux prochaines étapes provençales. Il faudra donc se placer, être attentifs et profiter du travail des autres équipes. Mais nous sommes forts et prêts à nous battre. » Justin Jules sera ensuite attendu en Belgique à Kuurne-Bruxelles-Kuurne où il fera le boulot pour emmener le sprint de Roy Jans.

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