Fabio Aru :  » les 10 dernières étapes seront très difficiles, (mais) les 21 jours seront décisifs »

Fabio Aru est attendu sur son tour national par tous les tifosi italiani qui attendent beaucoup de lui. Le grimpeur italien est l’un des favoris pour la victoire finale de la Corsa Rosa, et identifié comme tel au sein de son équipe. Ayant déjà terminé la course à la deuxième et troisième place dans le passé, il est inévitable que le rêve est maintenant qu’il emporte le maillot rose 2018 !

Deux jours avant le Grand Départ de Jérusalem, le Sarde s’est montré confiant, mais bien conscient que chaque étape pourrait réserver plusieurs surprises.

Comment vous sentez-vous?
Nous sommes arrivés hier, c’est la première fois pour moi que je suis en Israël. Aujourd’hui, j’ai fait une balade à vélo de trois heures. Ici, il n’y a pas beaucoup de plaine, mais beaucoup de différences de hauteur. Nous verrons comment seront les étapes des prochains jours. Je suis prêt à partir et je suis là pour faire mon boulot, faire du vélo !

Ressentez-vous de la pression pour ne pas avoir encore gagné le Giro?
Non, absolument pas. Parce que tous les professionnels n’ont pas gagné le Giro. Il n’y a absolument aucune pression, mais logiquement pour moi il y a la volonté de bien faire.

Que penses-tu de tes adversaires après le Tour des Alpes?
J’ai vu de bons coureurs Pinot, Pozzovivo et Lopez. Il y avait 4-5 coureurs qui avaient une meilleure condition que la mienne, mais maintenant nous sommes au Giro. Cela fait deux semaines depuis cette course et nous sommes tous prêts à commencer.

Quels moments seront décisifs pour vous sur ce Giro?
Ce sera un parcours difficile, immédiatement! Les dix dernières étapes seront très difficiles, mais il ne faudra pas sous-estimer les dix premières. Depuis ces trois étapes ici en Israël, puis avec le débarquement en Sicile, … , ce sera 21 jours décisifs.

Comment vois-tu ton équipe pour ce Giro?
Il y a un mélange de coureurs expérimentés qui ont déjà pris part à de grands épreuves, mais aussi plusieurs jeunes coureurs. Nous pouvons nous défendre très bien, et la chose importante que j’ai remarquée est l’harmonie et la tranquillité qui existent entre nous. C’est très important quand oncommence une course de trois semaines. La route nous dira le reste.

Quels changements pour vous dans ce Grand Tour avec huit et non neuf coureurs (comme précédemment)?
Sûrement que perdre un coureur sera plus conséquent. Personnellement, il m’est arrivé dans les années passées de finir des courses par étapes à neuf, ou de rouler à sept après seulement deux jours. Avec neuf coureurs, on peut mieux gérer sans doute, … même pour les bouteilles d’eau ou les problèmes de matériel. Nous verrons comment cela dans la course.

 

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