Alessandro Petacchi en admiration devant Fernando Gaviria

Grand sprinteur dans l’histoire du cyclisme italien, Alessandro Petacchi a pris sa retraite en 2015 mais suit toujours le cyclisme de très près. D’ailleurs, l’Italien a récemment loué son apparemment, situé à Lido di Camaiore, a Fernando Gaviria. Vainqueur de Milan-San Remo en 2005, Petacchi semble prêt à donner des conseils au jeune Colombien dont il avait fait son favori pour la dernière édition de la Primavera. « Fernando veut se baser en Italie, explique Petacchi dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. Je suis très proche de son coéquipier chez Quick-Step Floors, Fabio Sabatini, et il m’a demandé si l’appartement était disponible. J’ai aussi parlé à son agent Giovanni Lombardi et tout a été arrangé rapidement. Je comprends qu’il veuille avoir sa famille là-bas. »

Alessandro Petacchi était l’un des premiers déçus pour le Colombien lorsque sur la Via Roma, il avait chuté lors de la dernière édition de Milan-San Remo, alors qu’il allait disputer le sprint pour la gagne. Il voit d’ailleurs en lui un très grand potentiel, dans la lignée du champion du monde actuel. « Je pense que c’est le nouveau Sagan, il est phénoménal. J’aime vraiment son talent naturel, sa façon de se déplacer dans le peloton. Je suis sûr qu’il sera un protagoniste cette année, notamment dans les sprints du Giro d’Italia. Il est plus âgé d’un an, il a plus confiance en ses capacités et il a le soutien d’une équipe très forte. J’en avais fait mon favori l’année passé (sur Milan-San Remo) car j’avais vu comment il avait roulé sur Tirreno-Adriatico. Le final lui convient bien, il avait même bouché un trou tout seul dans le dernier kilomètre et il avait les jambes pour gagner. »

La suite, on la connaît, le sprinteur de Quick-Step Floors a fait un petit écart, accrochant la roue du Belge Greg Van Avermaet situé juste devant lui. « J’ai déjà expliqué pourquoi il a chuté, poursuit Petacchi. Il était à droite de la chaussée mais il voulait être à gauche pour éviter d’être enfermé et pour utiliser la largeur de la route pour son sprint. Quand il a bougé, il a touché la roue de Van Avermaet. Il a ensuite pleuré parce qu’il savait qu’il aurait pu gagner. »

Admiratif de Gaviria, Petacchi pourrait progressivement se rapprocher du jeune Colombien. Il n’est pour le moment que son propriétaire mais il n’a pas caché sa volonté de lui donner des conseils. « Il ne m’a rien demandé mais si c’est le cas je serais heureux de lui donner quelques conseils. Je connais tous les recoins de Milan-San Remo, je sais où se placer dans le peloton dans des moments précis de la course pour économiser de l’énergie qui peut être utile dans le final. Il le fait même si bien que je ne suis pas entièrement convaincu qu’il ait besoin de mes conseils. »

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