Que peut espérer Nairo Quintana ce dimanche?
Le Colombien entame cette dernière journée du Tour d’Italie avec le maillot rose. Le leader de la Movistar possède 39 secondes sur Vincenzo Nibali et 43 sur Thibaut Pinot.
Que peut-il ambitionner ce dimanche? La victoire finale.
Nairo Quintana possède un avantage sur tous ses concurrents. Il partira en dernier. Il connaitra les temps de passage des différents rivaux au point intermédiaire, ce qui lui permettra en quelque sorte de doser son effort.
Même si le coureur colombien n’a pas le droit de se relacher la moindre seconde car chaque unité comptera sur ces 28 kilomètres tout plat entre Monza et Milan.
Le vainqueur du Giro d’Italia 2015 peut encore tout perdre sur ce Tour d’Italie. Il a certes gagné son étape mais n’a pas été dominateur dans la montagne sur cette troisième semaine.
Il ne donne pas l’impression d’être le plus frais de la bande.
Tous ses rivaux croient en un retour possible d’autant que le profil est tout à fait plat et ne comporte aucun mètre de dénivelé. La menace la plus sérieuse viendra certainement de Tom Dumoulin, pur spécialiste à 53 secondes.
De plus, il a concédé plus de 2’48 » sur l’épreuve chronométrée à Foligno en milieu de Giro par rapport au Néerlandais.
Dans les grands moments, le Colombien est capable de réaliser un grand numéro comme il l’avait fait sur la Route du Sud en 2016 en s’imposant devant La Machine Sylvain Chavanel.
Il avait également séduit son monde sur le chrono final de la Vuelta a Espana l’an dernier en terminant onzième.
Tout est possible pour le Colombien qui pourrait être le grand perdant dimanche à Milan.
Qu’en pense le directeur sportif?
« Ce chrono sera différent du premier sur ce Giro. Il est tout plat, parfait pour les spécialistes. J’espère juste pouvoir défendre mes chances correctement. Nous n’avons pas beaucoup d’avance sur nos rivaux, mais parfois les choses ont bien tourné pour moi sur de telles épreuves. Je ferai de mon mieux. Le niveau est serré et je sens que les écarts seront faibles. Dumoulin sera mon rival le plus dangereux. Nibali et Pinot peuvent également rouler un bon chrono. Cependant, si tout va bien, je ne devrai pas perdre trop de temps. Je compte également sur la fatigue: après 20 jours de course, je devrai mieux tenir le coup contre eux.«