David Lappartient : « Le temps c’est sur la ligne, ce n’est pas à 3 km qu’on le fige »
Le président de la Fédération Cycliste Internationale, David Lappartient, est longtemps revenu au micro de la chaîne L’Équipe sur la sécurité des coureurs et les règles de neutralisation, hier à l’arrivée de la 8ème étape du Giro. Ces différentes règles de neutralisation sont au coeur des polémiques actuellement dans le monde du cyclisme. Notamment avec la polémique qu’il y a eu lors de la 4ème étape du Tour de Californie, où une chute a eu lieu en dehors des 3km dont le leader de la course Tejay van Garderen (EF Education First) et où les commissaires ont décidé de classer tous les coureurs dans le mêle temps. Sur le Giro les discussions sur les règles de neutralisation sont aussi quasi quotidienne dû au mauvais temps, avec pour exemple l’étape d’hier qui est passé de 1 km de neutralisé à 3. Le président de l’UCI a commenté :
« C’est quelque chose qui doit être rediscuté dans le fond. Jusqu’où on doit s’arrêter ? Le principe de prudence peut-être, mais si ça enlève toute une partie du spectacle… Le temps c’est sur la ligne, ce n’est pas à 3 km qu’on le fige. Ça fait aussi partie d’un bagage cycliste de savoir frotter. C’est un sujet qui doit être redébattu au niveau de l’UCI. Il ne faut pas tomber dans le systématisme de neutraliser les choses. »
« Je me rappelle de l’étape du Giro l’année dernière à Rome. Le Maillot Rose a fini à seize minutes mais les temps étaient neutralisés, on a été ridicules. Au point d’en devenir une véritable farce. »
David Lappartient a notamment proposé une réunion avec tous les membres actifs du cyclisme afin de discuter des règlements et des différentes consignes avec les commissaires afin de ne pas tomber dans le ridicule.