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Daryl Impey : « Je commençais à vraiment stresser »

Par le passé, c’est au Pays Basque que Daryl Impey avait trouvé des profils favorables à ses caractéristiques. Rapide, mais moins que les purs sprinteurs. À l’aise dans les bosses, mais pas autant que les grimpeurs, le Sud-Africain trouvait dans le Nord de l’Espagnol des parcours qui lui permettaient de s’exprimer, et où il a déjà levé les bras à deux reprises par le passé. Samedi, ce n’est pas très loin de là, en Catalogne, que le coureur d’Orica-Scott a trouvé un terrain en sa faveur. Au terme d’une étape intense de 190 kilomètres, l’ancien maillot jaune du Tour de France est parvenu à s’accrocher dans le premier peloton, réduit à une trentaine d’unités au moment de passer la ligne.

« C’était un peu le bordel mais l’équipe était bien dedans dès le départ aujourd’hui (hier), nous confiait le nouveau champion d’Afrique du Sud du contre-la-montre, plus rapide qu’Alejandro Valverde et Arthur Vichot à l’arrivée hier. On était en bonne position à l’avant, LottoNL et Quick Step étaient là aussi, et nous nous sommes tous donnés à fond. C’était une journée folle. Je ne pensais pas que j’aurais les jambes pour conclure sur la fin car j’avais roulé en début d’étape. Mais l’équipe a décidé de me laisser récupérer pour le final et je suis juste content d’avoir pu parachever le travail de mes coéquipiers ».

Troisième de la quatrième étape sur le Tour de Catalogne, plus tôt cette semaine, Impey a bien cru qu’il allait jouer la troisième place après l’attaque de Dario Cataldo et Alessandro De Marchi dans les 15 derniers kilomètres, ces derniers n’étant avalés que dans les tous derniers mètres. « Je commençais à vraiment stresser, nous n’avions plus beaucoup de mecs pour rouler à la fin, constatait Impey. Carlos (Verona) a fait un boulot fantastique, Damien Howson avait lui bossé au préalable. Les mecs se sont complètement investis et je savais que Movistar avait encore quatre gars et qu’ils allaient lancer la chasse à un moment ou un autre. J’ai simplement pris le parti de me rapprocher de Valverde et de tenter ma chance. Ce n’était pas simple, mais j’ai pu profiter de l’aspiration des mecs de tête et j’ai eu assez de forces restantes pour conclure. C’est juste fantastique ».

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