Affaire Puerto: Quand la justice espagnole s’en mêle

En mai 2006, la guardia civil avait mis la main sur un réseau de dopage sanguin, orchestré par le docteur Fuentes. A l’époque, 211 poches de sang avaient été saisies puis conservées dans un laboratoire à Barcelone.

L’Agence Mondiale Antidopage pensait à un moment avoir eu le droit de les récupérer pour tenter d’identifier tous les tricheurs impliqués dans ce scandale. Cependant, le tribunal de Madrid a déclaré ce vendredi dans un jugement que ces poches « ne peuvent pas être utilisées pour essayer de découvrir si elles appartenaient à des sportifs contre lesquels des procédures disciplinaires auraient été ouvertes pour un dopage supposé lié à cette affaire. »

Le Monde.fr rappelle que ce même tribunal avait déjà blanchi le docteur, contre toute attente, des accusations de délit contre la santé publique.

Fuentes avait même demandé à récupérer les poches compromettantes, s’appuyant sur « le droit à la confidentialité qui découle de la relation patient-médecin » et dénonçant une volonté d’une « lapidation médiatique », alors que le tribunal avait précisé à l’époque que rien n’empêchait l’Union cycliste internationale ni l’AMA d’utiliser les poches de sang. Finalement, le tribunal en a décidé autrement.

Voilà qui met sans doute un terme aux espoirs de voir tomber ces tricheurs…

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