L’intelligence artificielle au service de la lutte antidopage

L’Agence Mondiale Antidopage (AMA) se penche sur l’utilisation de l’intelligence artificielle. Un domaine en forte expansion avec de multiples utilisations, qui pourrait peut-être renforcer la lutte contre les tricheurs. C’est en ce sens que l’AMA a appelé les chercheurs à déposer un projet en lien avec l’antidopage. Sur les huit candidats, trois ont été retenus, tous financés par le Fonds de recherche du Québec. L’accord conclu entre l’AMA et les chercheurs canadiens prévoit un financement pour cinq ans, à raison de 200000 dollars canadiens par an (soit environ 140000 euros). « Ces trois projets complémentaires permettront d’en savoir plus sur l’ampleur du potentiel de l’IA dans le contexte de la lutte contre le dopage. Nous sommes heureux de pouvoir soutenir ces études qui, nous l’espérons, constitueront des recherches importantes », note le directeur des sciences de l’AMA Olivier Rabin.

Le premier projet, mené par Dataperformers, collaborera avec l’Agence française antidopage avec pour objectif l’amélioration des techniques d’analyse. L’entreprise montréalaise visera à trouver les applications possibles de l’intelligence artificielle (IA) dans la détection des substances interdites. Le second, dirigé par Element AI, a pour but de quantifier le risque de dopage chez les sportifs en utilisant l’IA. En cas de réussite, cela permettrait d’établir une stratégie d’échantillonnages et de contrôles basée sur des algorithmes. Enfin, le dernier sera conduit par le Centre de génomique et de politique de l’université McGill. L’étude tâchera de déterminer les perceptions des différents partenaires quant à l’utilisation de l’IA et à ses avantages dans le contexte de la lutte contre le dopage.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.