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Christopher Froome : « Ce sera sauvage »

Il y a une semaine les coureurs retournaient à La Planche des Belles Filles, lieu de la première victoire de Christopher Froome (Team Sky) sur le Tour de France, c’était en 2012. Peyragudes doit aussi rappeler des souvenirs à Froome. C’était en 2012 également mais c’est probablement un souvenir plus mitigé. Il était alors le lieutenant de luxe de Bradley Wiggins et alors que très en forme et prêt à suivre toutes les attaques, il avait dû attendre son leader et laisser Alejandro Valverde filer vers la victoire. Les choses ont bien changé depuis. Le versant par lequel les coureurs monteront Peyresourde aujourd’hui est d’ailleurs celui par lequel, dans le sens opposé, en descente, Froome était allé chercher une victoire d’étape et le maillot jaune sur le Tour 2016.

Chris, comment jugez vous votre état de forme actuel ?
Je pense que depuis le Dauphiné ma forme s’améliore. Tout le monde sera d’accord pour dire que je suis en bien meilleure forme maintenant que je ne l’étais au Dauphiné. Et j’aime penser que ma condition continue de s’améliorer. Il est difficile de le confirmer maintenant puisque nous venons de passer deux jours tranquilles et demain (aujourd’hui) nous donnera une indication plus fiable. Mais je pense vraiment que je continue à m’améliorer et que je vais aborder la troisième semaine dans la meilleure forme que j’ai jamais eu en troisième semaine d’un Tour de France.

Est-ce une bonne étape pour vous tenter de creuser les écarts au général ?
J’ai de bonnes jambes, de très bonnes sensations. Ce sera une étape décisive car il y a plus de 200km et plusieurs ascensions dont le Port de Balès est la plus difficile. Il y a ensuite la descente, Peyresourde et la montée finale de Peyragudes. C’est un peu différent de 2012 car nous allons moins haut mais ça signifie qu’on finit aussi sur les forts pourcentages. Il y a jusqu’à 20% de pente. C’est sera sauvage et si quelqu’un explose dans les derniers hectomètres, le débours peut être importante. Mais pour nous la priorité est de ne laisser personne revenir en haut du classement. C’est le rôle de l’équipe et pour moi personnellement il faudra surtout surveiller Fabio Aru qui n’est qu’à 18 secondes. Il n’y a plus que deux arrivées au sommet donc celle-ci sera importante.

Vous avez déjà parlé de votre crainte de l’étape de Foix, vendredi. Ce type d’étapes ne vous a pas toujours réussi par le passé. Du coup c’est quelque chose que vous allez avoir en tête dès cette étape de Peyragudes ?
Ce sera difficile d’en garder sous la pédale dans une étape comme celle de Peyragudes mais c’est sûr qu’il faudra gérer cet enchaînement. Sur le papier l’étape de jeudi (aujourd’hui) est plus décisive mais on a déjà vu par le passé que les étapes de 100 kilomètres peuvent être celles qui causent des dégâts. Dans l’équipe nous sommes préparés pour ça.

En repensant en 2012, vous n’avez jamais de regret d’avoir été si loyal à Wiggins et d’avoir laissé peut-être filer un premier Tour de France ?
Je n’ai aucun regret. Ce n’est pas ce que je suis, je regarde toujours devant moi, pas derrière.

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