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Vuelta : Le bilan à la deuxième journée de repos

Si le classement général était encore très incertain à la première journée de repos, quatre concurrents à la victoire finale se sont dégagés lors de cette deuxième semaine de Vuelta. Simon Yates (Mitchelton-Scott), Alejandro Valverde, Nairo Quintana (Movistar) et Miguel Angel Lopez (Astana) se tiennent en 43 secondes. Le triptyque montagneux du weekend a au contraire condamné les ambitions de certains leaders comme George Bennett (LottoNL-Jumbo) ou Wilco Kelderman (Sunweb). Des coureurs ont aussi crevé l’écran à l’image du jeune Oscar Rodriguez (Euskadi-Murias), vainqueur à la Camperona. Cette deuxième journée de repos est l’occasion d’un bilan à la veille d’un contre-la-montre qui s’annonce déjà décisif.

TOPS

1- Movistar 

Avec deux coureurs sur le podium provisoire de la Vuelta, difficile de ne pas mettre l’équipe espagnole au sommet de la hiérarchie. D’autant que le jeune Richard Carapaz semble monter en puissance et pourrait être un renfort de poids à Alejandro Valverde et Nairo Quintana lors de la troisième semaine. Ce lundi, les deux leaders de la Movistar ont tenu une conférence de presse où ils appelaient à l’union sacrée, répétant à l’envi qu’ils s’entendaient très bien (lire ici). Ainsi, ni l’un ni l’autre ne rechignerait à se sacrifier pour son partenaire. Reste un chrono de 32 kilomètres demain, et trois étapes de montagne pour faire chavirer le leader Simon Yates (Mitchelton-Scott). La dernière étape avant Madrid est un enchaînement de cols sur une distance relativement courte (97,3km) : de quoi donner des idées à Quintana qui avait remporté l’étape de 65km sur le dernier Tour de France.

(c) Sirotti

2- Cofidis 

Après la victoire d’étape de Nacer Bouhanni et la prise de pouvoir de Luis Angel Maté au classement de la montagne en première semaine, l’équipe Conti Pro avait pourtant placé un niveau d’exigence élevé. Elle a réussi à faire mieux en deuxième semaine, en s’emparant du maillot rouge grâce à Jesus Herrada. Parti en échappée lors de la 12e étape, l’Espagnol de la Cofidis avait rallié l’arrivée en 16e position avec plus de neuf minutes d’avance sur le groupe des favoris. Il a réussi à conserver la tunique de leader pendant deux jours, craquant dans l’exigeante montée de l’Alto Les Praeres. Son coéquipier Luis Angel Maté porte toujours le maillot de meilleur grimpeur qu’il a glané lors de la première étape. Souffrant d’une bronchite ces derniers jours, il devra être prêt à repartir à la guerre mercredi alors que ses concurrents se sont rapprochés. Thomas De Gendt (Lotto Soudal), son premier poursuivant, n’est plus qu’à sept points de lui.

3- Euskadi – Murias

Oscar Rodriguez, 23 ans, a sans doute créé la plus grande sensation de cette Vuelta. Parti dans l’imposante échappée qui s’est jouée la gagne de la 13e étape, le jeune Espagnol semblait battu par Dylan Teuns (BMC) et Rafal Majka (Bora). Le duo ouvrait la route dans l’ascension finale de la Camperona, avant de se faire rattraper, puis dépasser par Rodriguez. Ce dernier avait choisi de faire la montée à son train, sans se soucier des attaques de ses rivaux. Un choix payant et une victoire qui tombe à pic pour l’équipe qui était en discussion, avant la Vuelta, avec un nouveau sponsor. Ce lundi, le groupe Murias a d’ores et déjà annoncé qu’il continuait l’aventure avec l’équipe basque en 2019 (lire ici). Nul doute que les coureurs habillés de vert clair seront encore au rendez-vous mercredi, alors que l’étape se déroulera au Pays Basque.

(c) Sirotti

FLOPS

1- Sunweb

La formation allemande a tout misé sur le classement général pour Wilco Kelderman. Quatrième de la Vuelta l’an passé, le Néerlandais avait déjà été malchanceux en première semaine. Il avait alors concédé plus d’une minute à la suite d’une crevaison survenue au plus mauvais moment. Cette fois, ce n’est pas la malchance, mais plutôt les jambes qui ont trahi Kelderman. Ce dernier a concédé une vingtaine de secondes à la Camperona, une minute à l’Alto Les Praeres avant de dire adieu à toute chance de podium en perdant quatre minutes aux Lagos de Covadonga. Trop rapidement isolé lorsque la route s’élève, le leader de la Sunweb ne peut compter que sur lui-même et force est de constater qu’il n’a pas les mêmes jambes que l’an passé à la même époque.

2- UAE

Après un Tour de Pologne qu’il jugeait satisfaisant, Fabio Aru semblait prêt à redevenir lui-même sur le dernier Grand Tour de la saison. Pour l’instant, il n’en est rien. Le leader de la formation UAE s’accroche dès que la route s’élève, mais pointe déjà à 8’19 » du maillot rouge. Aru a l’air d’évoluer entre deux eaux, comme s’il jouait le général sans véritablement le jouer. Son grand objectif de la saison est le Championnat du monde d’Innsbruck, mais sa préparation n’est pas idéale. D’autres grands leaders comme Vincenzo Nibali (Bahrain-Merida) ou Richie Porte (BMC) ont complètement abandonné le général pour se concentrer sur la préparation des Mondiaux. Les deux derniers cités ont ainsi pu tenter des choses, ce qui n’est pas vraiment le cas d’Aru pour l’instant. En mal de confiance et de réussite, il n’est pas non plus aidé par son équipe. Les jeunes Edward Ravasi et Valerio Conti ont tout deux signé un top 10 d’étape (9e, 10e), alors que le sprinteur maison Simone Consonni a au mieux terminé 4e. C’est jusqu’à présent la meilleure performance de l’équipe sur cette Vuelta.

(c) Sirotti

3- Sky

La force de l’habitude. D’ordinaire, la Sky organise, maîtrise, cadenasse… Son modèle taillé pour gagner les Grands Tours permet à la formation britannique de toujours y briller. Au départ de cette Vuelta elle restait d’ailleurs sur quatre succès consécutifs (Tour-Vuelta-Giro-Tour) grâce à Chris Froome et Geraint Thomas. Comme ni l’un ni l’autre n’était au départ, il a fallu confier les clés à un binôme Michal Kwiatkowski – David De La Cruz. Si le premier cité a vraiment brillé en première semaine, la deuxième partie de la compétition a eu raison de ses ambitions au général. Une fatigue logique puisqu’il ne s’est pas arrêté depuis le Critérium du Dauphiné, début juin. Pour De La Cruz, c’est plus décevant. L’Espagnol avait une occasion en or de prouver à ses employeurs qu’il pouvait être leader unique sur un Grand Tour et a manqué sa chance. Il est 17e du général à près de douze minutes du maillot rouge. La malchance s’est aussi abattue sur la Sky avec l’abandon de Dylan van Baarle, à cause d’une chute provoquée par un membre de l’organisation. Il venait alors de terminer deuxième de la 12e étape.

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