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Yoann Offredo : « J’avais ma petite idée »

Pas facile de croire en la victoire sur le Tour de France en prenant part à une échappée sur une première étape en ligne presque entièrement plate et promise aux sprinteurs. Pourtant aujourd’hui, à Liège, Yoann Offredo y croyait dur comme fer, même quand le peloton est revenu tout proche à 70 kilomètres de l’arrivée. Voyant Taylor Phinney s’extraire seul de l’échappée après la dernière côte à 20 kilomètres de l’arrivée, le Français l’a rejoint et les deux hommes ont presque failli surprendre le peloton. Pour 1,2 kilomètre, ils ont échoué dans leur tâche. Offredo revenait sur son étape. « C’était mon idée de partir dans l’échappée mais pas celle de l’équipe qui ne m’avait pas désigné parmi les coureurs pour intégrer le bon coup, disait-il à l’arrivée. Mais au fond de moi, j’avais ma petite idée. Ça fait quatre jours que je suis à Düsseldorf et que je feuillette mon livre de route et je savais que le final était tortueux avec une descente dangereuse. De plus, on est dans la première semaine et de ce que je connais du Tour, derrière ma télé, je sais que c’est très nerveux dans le peloton avec les conditions changeantes, donc je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire même si cette échappée paraissait suicidaire. J’y ai toujours cru. »

Il y avait donc forcément un peu d’impatience de la part de Yoann Offredo qui découvre le Tour à l’âge de 30 ans. Le coureur de Wanty-Groupe Gobert semble en plus être dans une très belle condition, alors il ne voulait pas attendre. « Il y a un peu de ça oui. Forcément, c’est mon premier Tour de France, j’ai 30 ans et j’ai envie de bien faire tout de suite. Le mieux aurait été de gagner une victoire d’étape mais gagner le prix de la combativité, c’est gratifiant. Le Tour est encore long et j’espère pouvoir encore m’exprimer dans les semaines à venir. »

Ce qui est sûr, c’est que le Français semble bien décidé à surprendre et à briser la monotonie de certaines étapes sur lesquelles il cherche des failles à exploiter. « On ne sait jamais ce qui peut se passer. Le vélo, c’est de l’incertitude, du suspense et les conditions météorologiques et les chutes font partie de ce suspense. Tant qu’il y aura des échappés à l’avant, il y aura du suspens. »
On devrait donc le retrouver devant dans les prochaines jours. « Pas demain mais oui j’y retournerai », assurait-il.

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