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Simon Yates : « C’est parfois difficile de courir de manière conservatrice »

L’actuel leader de la Vuelta a répondu à nos questions, ce lundi lors de la deuxième journée de repos. Très détendu, Simon Yates (Mitchelton-Scott) est revenu sur sa forme qu’il juge excellente avant d’insister sur l’importance cruciale du contre-la-montre de demain. Toujours à l’attaque sur le Giro et vainqueur de trois étapes avant de connaître une lourde défaillance, Yates nous a surtout expliqué sa nouvelle manière de courir. Plus conservateur, le Britannique prend parfois sur lui pour ne pas attaquer quand il en ressent l’envie. Il nous a raconté son apprentissage difficile de cette nouvelle façon d’aborder la course.

Pensez-vous que cette deuxième semaine ait montré votre supériorité ?

Non. Je me sens bien, mais les écarts sont toujours très minces. Ce n’est pas comme si je dominais largement, tout le monde est très proche.

Qui désignez-vous alors comme favori ? 

Comme je l’ai dit, tout le monde est proche. Je ne peux pas choisir quelqu’un en particulier pour être le favori, car il n’y a pas encore eu de grosses différences. Le contre-la-montre sera très important.

Justement : pensez-vous pouvoir conserver le maillot rouge après le chrono ?

Cela dépend… Cela dépend de beaucoup de choses. Comment sont mes jambes, comment je me sens, comment sont mes rivaux… Nous sommes aussi très proches en chrono. Je pense qu’Alejandro Valverde devrait être celui qui gagne le plus de temps. Il y aura peut-être aussi Pinot ou Kruijswijk, nous verrons.

Après votre bon contre-la-montre du Giro, n’êtes-vous pas plus confiants ?

J’ai toujours confiance en mes capacités. J’avais fait un très bon chrono, et je progresse d’année en année dans cet exercice. Je ferai du mieux que je peux : si je réussis et que je ne perds pas de temps, ce sera une bonne journée, si je perd dix minutes, tant pis, j’aurais fait du mieux possible.

Avec la bataille pour le général, pensez-vous toujours aux Mondiaux ? 

Au jour le jour, je ne pense pas aux Mondiaux. C’est encore dans longtemps, mais ça reste dans un coin de mon esprit. J’ai vraiment essayé de monter en condition ici, plutôt que d’arriver au top le premier jour. J’ai progressé depuis le départ. Je pense que vous l’avez vu sur mes résultats des premières étapes. Pour l’instant tout se passe bien, je suis concentré sur la Vuelta.

Après le chrono, laquelle des trois étapes de montagne sera la plus décisive ? 

Toutes. Je pense qu’elles seront toutes très importantes. Bien sûr, celle au Pays Basque a l’air très dur. Je ne connais pas l’ascension, mais ça a l’air terrible comme d’habitude. Ensuite nous arriverons en Andorre, là je connais parfaitement les routes. Je sais que ça sera également très dur.

On sent qu’après votre défaillance du Giro, vous courrez plus sur la défensive qu’à l’accoutumée. Est-ce difficile pour vous ? 

Oui, parfois. Ce n’est pas facile de changer de style quand vous faites la même chose depuis que vous êtes enfant. Quand j’ai les jambes et que l’opportunité est là, normalement je la saisis. C’est parfois difficile de courir de manière plus conservatrice, mais ici ça se passe bien.

Combien de fois votre directeur sportif vous a demandé de rester sur la défensive ?

Plusieurs fois… Presque tous les jours en fait, mais ce n’est pas grave. C’est pour mon bien.

N’est-ce-pas un peu frustrant de courir contre nature ? 

Forcément, c’est un peu frustrant. Comme je l’ai dit, c’est ce que je fais depuis que j’ai onze ans, ce qui fait un moment maintenant. C’est comme apprendre de nouveaux tours à un chien.

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