Guillaume Martin : « la 1ère victoire n’est qu’une question de déclic »
Ce 18 août, le Tour du Limousin a donné lieu à une étape finale très offensive, bien sûr pour le gain de l’étape, mais aussi pour le gain de l’épreuve. Alors que la bataille pour les bonifications décidait du vainqueur de cette 50ème édition (Alexis Vuillermoz – AG2R La Mondiale), l’étape a démarré sur les chapeaux de roues. Elle a permis a la bonne échappée de se former vers la mi-course. Fidèle à son habitude de placer des coureurs à l’avant, l’équipe Wanty-Groupe Gobert parvenait à placer 2 coureurs, Jérôme Baugnies et Guillaume Martin, isolés en tandem en tête de course pour les 80 derniers km de l’étape. Le duo a su résister au peloton, et c’est Guillaume Martin qui s’est imposé à Limoges décrochant ainsi sa première victoire professionnelle.
Heureux et reconnaissant envers son coéquipier, le jeune vainqueur déclarait auprès de son équipe « Ca a roulé très vite dès le départ, dans des conditions météo compliquées, puisque des ruisseaux se formaient sur la route. C’était vraiment épique. Dans un moment de flottement, Jérôme (Baugnies) m’a dit de prendre sa roue et nous sommes sortis à deux. Je remercie vraiment Jérôme qui m’a guidé durant toute l’étape. C’est un vrai gagneur, qui a le don de gérer de telles échappées. C’est vraiment classe de sa part de me laisser la victoire d’étape, ma première chez les pros.
Nous avons réalisé un beau numéro, même si je n’ai osé y croire qu’à 500 mètres de la ligne, quand je ne voyais pas le peloton en me retournant. Depuis le début de l’année, nous avions du mal à gagner des courses dans l’équipe. Alors réaliser le doublé, c’est génial. Avant-hier, j’étais déçu car je sentais que j’avais les jambes pour gagner. Hier, Thomas (Degand) n’est pas passé loin. On savait qu’on marchait tous bien, mais il fallait qu’une victoire se reproduise avant la fin de saison. Nous avons enchaîné 10 jours ensemble, l’ambiance était vraiment très bonne dans le groupe.
La première victoire n’est qu’une question de déclic, même si, au vu de mon profil, je ne gagnerai jamais 10 courses par an. La première, ça fait vraiment du bien. L’équipe me fait confiance, donc je démontre qu’ils ont raison de croire en moi. Je sais me placer dans les grosses courses, et désormais aussi gagner. Maintenant, j’enchaîne avec Plouay, le Tour du Doubs puis le GP de Wallonie. »