Rohan Dennis : « J’ai réussi à effacer cette déception »

De retour à la compétition sur le Tour des Alpes, Rohan Dennis a très vite donné des signes de satisfaction. Après son abandon sur le Tour de Catalogne à cause d’un virus, l’Australien a déjà retrouvé le chemin de la victoire en remportant son quatrième succès individuel cette saison à Innervillgraten hier. Le leader de BMC Racing avait donc le sourire en conférence de presse. « Hier (lundi), je n’ai pas parfaitement géré la dernière ascension tactiquement, estime-t-il. J’ai perdu du temps et ce n’est pas bon quand vous venez avec des ambitions pour le classement général. Aujourd’hui (hier), j’ai réussi à effacer cette déception et à retrouver de la confiance et du moral. C’était une journée froide mais bonne. »

Dennis juge que l’escamotage du Brennerpass n’a rien changé à l’étape et que la décision des organisateurs était judicieuse. Arrivé à Innervillgraten dans un groupe d’environ 70 unités, le sociétaire de BMC Racing a profité d’une pointe de vitesse qu’il ne met pas souvent en valeur pour régler le sprint. « J’ai déjà gagné plusieurs fois dans un sprint, rappelle celui qui avait remporté la troisième étape du Tour d’Alberta 2013 en réglant un groupe de six hommes. Je ne suis pas quelqu’un qui peut rivaliser avec Kittel, Sagan ou même Greg Van Avermaet, mais quand il s’agit de sprints en montée, j’en ai assez pour gagner de temps en temps. »

Plus connu pour ses qualités de rouleur, mais aussi de grimpeur, Rohan Dennis est surtout présent pour préparer le Giro d’Italia. Ce Tour des Alpes sera son dernier rendez-vous avant le premier Grand Tour de la saison mais il ne se met pas de pression et préfère avancer au jour le jour. Sans manquer de remercier ses coéquipiers pour leur travail, notamment Joey Rosskopf et Brent Bookwalter, il s’est tourné vers l’étape du jour, considérée comme l’étape reine. « Je pense qu’avec mes jambes du jour, si je ressens la même chose, je pense qu’il n’y a pas de raison pour laquelle je ne pourrais pas finir premier. Je pense que je dois simplement ne pas trop réfléchir. Le passage le plus difficile n’est pas le final de la course, je dois me souvenir de cela. Je dois faire mon effort au sommet de la montée et espérer être toujours dans la course à la fin. » Avant le départ de l’étape ce matin, l’Australien pointe au septième rang à 11 secondes de Thibaut Pinot, un retard loin d’être insurmontable.

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