Dylan Groenewegen a « battu assez facilement » Edvald Boasson Hagen

Dylan Groenewegen a décroché son deuxième succès hier sur le Tour de Norvège. Dans un final difficile qui convenait plutôt à Edvald Boasson Hagen, qui courrait de plus à domicile, le champion des Pays-Bas s’est offert le Norvégien au sprint. S’il semble avoir désormais bien lancé sa saison avec une troisième victoire en 2017, le sprinteur de LottoNL-Jumbo a mis la modestie de côté sur ce coup là. « C’était une arrivée difficile assez vallonnée dans le dernier kilomètre, rappelle-t-il. Boom a roulé fort pendant presque toute la journée pour reprendre l’échappée. Ensuite, mon train m’a bien positionné. Ce n’était pas l’idéal mais je me suis retrouvé dans la roue de Simon Gerrans et j’ai vu Edvald Boasson Hagen lancer. J’ai alors commencé mon sprint et je l’ai battu assez facilement. »

La victoire aurait pourtant pu échapper au peloton puisque les équipes ont mis du temps à s’organiser pour mener la chasse. Le groupe de cinq a compté jusqu’à douze minutes d’avance avant que le peloton se décide à imposer un gros rythme pour revenir dans la deuxième partie de l’étape. « Lorsque l’échappée s’est formée, personne ne voulait prendre ses responsabilités, explique Nico Verhoeven, le directeur sportif. Boom a roulé 65 kilomètres avec les coureurs de Joker pour les reprendre. »

Le directeur sportif de LottoNL-Jumbo s’est montré plus modeste quand à la victoire de son coureur. « Lorsqu’ils ont été repris à cinq kilomètres, notre train a emmené et déposé Dylan pour la victoire. Ce n’était pas si facile de gagner contre Boasson Hagen et Gerrans parce que ces gars sont des spécialistes de ce genre d’arrivée. C’était une vraie réussite et Dylan a montré sa classe, comme toute l’équipe. » La dernière étape à Oslo sera assez indécise mais la formation néerlandaise tentera la passe de trois. Boasson Hagen voudra lui prendre sa revanche.