Tour de Croatie : Nicola Ruffoni empêche le hold-up d’Alan Marangoni
C’est cruel pour Alan Marangoni (Nippo-Vini Fantini) qui croyait avoir faire le plus dur en semant ses compagnons d’échappée avant la flamme rouge. Après avoir longtemps résisté au peloton, le coureur italien a finalement été repris à 10 mètres de la ligne par les sprinteurs qui sont revenus à toute vitesse pour le déborder et le priver d’une belle victoire. Après avoir débloqué son compteur la veille, c’est Nicola Ruffoni (Bardiani-CSF) qui a remis ça en s’imposant à Umag. Il a devancé Riccardo Minali (Astana) et Ivan Savitskiy (Gazprom-Rusvelo). Jaime Roson (Caja Rural) a pris une cassure permettant à Vincenzo Nibali (Barhain-Merida) de s’emparer du maillot de leader.
Après la première petite bosse du jour, une échappée s’extirpe du peloton. Alan Marangoni (Nippo-Vini Fantini), Johannes Schinnagel (Felbermayr Simplon Wels), Daniel Turek (Israël Cycling Academy) et Antonio Di Sante (GM Europa Ovini) prennent plus de 4′ d’avance avant d’attaquer l’ascension principale du jour, celle de Tunel Ucka. L’écart est stabilisé autour des 4’20 et c’est Di Sante qui passe en tête au sommet.
L’échappée s’entend bien et dans le peloton, c’est Caja Rural qui décide de prendre la poursuite à sa charge. Progressivement, l’écart se réduit sous l’impulsion de la formation espagnole et il descend à 3’30 à 50 kilomètres de l’arrivée.
A 35 kilomètres de l’arrivée, alors que les coureurs sont dans une partie plus vallonnée, l’écart n’a pas bougé alors les formations de sprinteurs se positionnent en tête de peloton. Le quatuor résiste bien mais le peloton pense contrôler même si l’écart est encore de 1’20 au passage sur la ligne à 16 kilomètres de l’arrivée. Barhain-Merida et Trek-Segafredo font l’essentiel du travail et l’avance est encore de 20 secondes à 4 kilomètres de l’arrivée. Les trains se mettent difficilement en place et il y a encore une petite avance à 2 kilomètres du but.
Alan Marangoni place alors une offensive à 1,3 kilomètre de l’arrivée et le final sinueux n’est pas pour le désavantager. Trek avale le reste de l’échappée mais n’a plus qu’un homme pour emmener Giacomo Nizzolo et Marangoni a une belle marge. Nizzolo est obligé de lancer de loin mais il sert de poisson-pilote aux autres sprinteurs. Nicola Ruffoni revient comme une bombe sur Marangoni et vient le passer à 10 mètres de la ligne. Comme la veille, Ruffoni l’emporte et devance cette fois-ci Riccardo Minali et Ivan Savitskiy tandis que le pauvre Marangoni ne prend que la sixième place.
Classement de la 4e étape :
1. Nicola Ruffoni (Bardiani-CSF) les 171km en 4h10’15
2. Riccardo Minali (Astana) m.t.
3. Ivan Savitskiy (Gazprom-Rusvelo) m.t.
4. Marco Canola (Nippo-Vini Fantini) m.t.
5. Dusan Rajovic (Adria Mobil) m.t.
6. Alan Marangoni (Nippo-Vini Fantini) m.t.
7. Daniel Auer (Felbermayr – Simplon Wels) m.t.
8. Giacomo Nizzolo (Trek-Segafredo) m.t.
9. Eduard Michael Grosu (Nippo-Vini Fantini) m.t.
10. Gasper Katrasnik (Adria Mobil) m.t.
Classement général :
1. Vincenzo Nibali (Barhain-Merida)
2. Jaime Roson (Caja Rural) à 2″
3. Jan Hirt (CCC Sprandi Polkowice) à 11″
4. Kanstantsin Siutsou (Barhain-Merida) à 15″
5. Felix Grosschartner (CCC Sprandi Polkowice) à 17″
6. Oscar Eduardo Sanchez (Bicicletas Strongman) à 27″
7. Jan Polanc (UAE Team Emirates) à 29″
8. James Knox (Team Wiggins) à 34″
9. Branislau Samoilau (CCC Sprandi Polkowice) m.t.
10. Michal Schlegel (CCC Sprandi Polkowice) m.t.