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Caleb Ewan : « Je me suis raté »

Au mieux, Caleb Ewan terminera ce Tour Down Under 2018 avec moitié moins de victoires que l’an passé. En 2017, le jeune Australien avait raflé pas moins de quatre succès. Après trois étapes dans l’édition actuelle, il n’en compte qu’un seul, et il ne lui reste aussi qu’une opportunité d’ajouter un bouquet à son escarcelle, dimanche, dans l’étape critérium autour d’Adélaïde. Alors qu’il s’était imposé hier dans une étape pour costauds, le sprinteur de Mitchelton-Scott a manqué le coche ce jeudi à Victor Harbor, où il avait triomphé l’an dernier. Pourtant emmené dans un fauteuil par ses compères, Caleb Ewan s’est fait surprendre par Elia Viviani, revenu à toute vitesse de l’arrière.

« Je suis plutôt déçu pour être honnête, lâchait-il après sa troisième place. Mon équipe a mis en place un train absolument parfait et je me suis raté sur la fin. Il y avait un petit vent de face donc je ne voulais pas lancer trop tôt, mais j’ai attendu un peu trop longtemps et Viviani m’a pris à défaut. Puis, il allait trop vite pour que je puisse le rattraper. Je pense que c’est une arrivée où il vaut mieux arriver de l’arrière, comme je l’avais fait l’année dernière. Je ne peux rien reprocher à l’équipe, ils ont été absolument parfaits et ont fait exactement ce que je leur ai demandé de faire. La faute m’incombe à moi seul. »

Bien qu’ayant conservé son maillot de leader, le jeune homme de 23 ans a confirmé qu’il s’attacherait, durant les deux prochaines étapes, à conserver le maximum d’énergie possible, tout en tirant un premier bilan à mi-course : « Il y a eu quatre vainqueurs différents au cours des quatre dernières courses ici, cela montre simplement la profondeur du plateau de sprinteurs. Je peux tout de même engranger de la confiance des sprints disputés jusque là. Je ne les ai pas tout à fait dominé comme je l’aurais espéré, mais je suis très confiant quant à la façon dont l’équipe évolue et je ne pense pas avoir déjà eu des trains aussi bons par le passé. Les fois où je n’ai pas gagné, c’était plus ma faute que celle de l’équipe. »

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