Rick Zabel : « C’est vraiment incroyable d’avoir une victoire ici »

Victorieux la seconde étape du Tour de Yorkshire avec un sprint magistral, Rick Zabel (Katusha – Alpecin) a enfin renoué avec le goût du succès. Près de 4 ans après sa dernière victoire, le sprinteur allemand s’impose sur des routes que l’on retrouvera en septembre, à l’occasion des championnats du monde. Rick Zabel s’est confié, euphorique, sur le site de son équipe après sa deuxième victoire professionnelle :

« Je suis si heureux de gagner une course. Je n’arrivais pas à y croire. Je m’en suis rendu compte qu’une fois que je sois monté sur le podium et que j’y étais. J’ai eu les larmes aux yeux. En tant que cycliste, vous voulez gagner, et ma dernière victoire remonte à quatre ans. Normalement, je suis un équipier et je n’ai pas beaucoup d’occasions pour moi. C’est juste une super belle journée pour moi de voir comment gagner des courses à ce niveau. »

« Je ne sais pas comment, mais je suis arrivé en bonne position dans les derniers 500m, puis j’ai vu le panneau du 300m et je sais que je peux faire un long sprint. Je me suis dit : « OK, il faut que j’y aille. Si quelqu’un me rattrape, au moins j’aurais essayé ».  J’avais tellement peur quand je suis arrivé dans les 50 derniers mètres parce que je ne suis pas un gars qui gagne souvent et j’ai pensé aujourd’hui que je pourrais peut-être gagner, c’était un tel soulagement quand je franchissais la ligne ».

« Les étapes courtes sont toujours très rapide, et il y avait un vent contraire toute la journée, mais nous avons quand même roulé assez vite. Les cinq derniers kilomètres ont été un véritable chaos, et j’ai failli tomber à quelques reprises. Nous avons pris le départ ici avec seulement cinq gars, mais nous sommes très motivés. Il y a de bons sprinters ici. Je suis si heureuse de pouvoir gagner une course. C’est aussi très important pour l’équipe car nous n’avons pas beaucoup gagné cette année. C’est vraiment incroyable d’avoir une victoire ici ».

« Merci à mes coéquipiers qui m’ont tenu à l’écart du vent toute la journée. Ils croyaient vraiment en moi. Plusieurs fois aujourd’hui, Nathan Haas m’a dit : « Hé mec, tu peux gagner aujourd’hui. Je crois en toi ». Si vous n’essayez pas, vous ne gagnez jamais. C’est ce à quoi j’ai pensé dans les 500 derniers mètres. A 100 mètres de l’arrivée, j’ai pensé : « Mec, continue, tu peux finir sur le podium. Au 50m, j’avais encore de l’espoir, puis j’ai franchi la ligne d’arrivée en premier. Merci beaucoup à l’équipe. »

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