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Tour de Suisse : Christopher Juul-Jensen au bout de l’échappée

Le parcours de la quatrième étape ne présente pas de gros reliefs dans sa première partie. Il faut attendre le final pour voir les coureurs passer par le Saanenmöser, une ascension de 2e catégorie, longue de 7,2 kilomètres à 4,6% de pente moyenne. L’arrivée est jugée après la descente sur une route détrempée. 

Un groupe de sept s’échappe dès le départ réel. Christopher JUUL-JENSEN (Mitchelton – Scott), Silvan DILLIER, Nans PETERS (AG2R), Nathan BROWN (EF-Drapac), Mark CHRISTIAN (Aqua Blue), Paul OURSELIN (Direct Energie) et Sho HATSUYAMA (Nippo-Vini Fantini) prennent rapidement le large. Tellement rapidement que le dernier cité ne parvient pas à suivre et est rapidement distancé, puis repris par le peloton. Les six coureurs à l’avant comptent 6’15 » d’avance après trente kilomètres de course, leur avance maximale. La première partie de course se déroule sur un rythme lent, à moins de 40km/h de moyenne sur des routes sans gros relief. L’échappée en profite pour maintenir son avance. Les hommes de tête ont toujours près de six minutes de marge à cent bornes de l’arrivée. 

A 50 kilomètres de la ligne, les six échappés ont encore plus de quatre minutes d’avance sur le peloton, qui décide alors de lancer la poursuite. Sous la pluie toute la journée, les coureurs accélèrent franchement l’allure et prennent des risques sur des routes détrempées. Si l’écart diminue, il ne fond pas aussi vite que l’espérait le peloton. Ce dernier accuse encore 2 minutes de retard à l’abord des vingt derniers kilomètres.

L’échappée collabore bien jusqu’au pied de la plus grosse difficulté du jour, l’ascension de Saanenmöser, 7,2km à 4,6% de pente moyenne, dont le sommet est situé à huit kilomètres de l’arrivée. Juul-Jensen et Peters se détachent dans l’ascension : ils sont les deux hommes forts de l’échappée. A un kilomètre du sommet, le Danois et le Français ont encore trente secondes d’avance sur le peloton. Peters attaque le premier et passe seul en tête au sommet, sept secondes devant Juul-Jensen et vingt devant le peloton. Les anciens compagnons d’échappée des deux hommes sont repris sur la ligne indiquant le terme de l’ascension. Peters est finalement rattrapé et distancé par Juul-Jensen dans la descente, à 4 kilomètres du but.

Juul-Jensen s’impose finalement en solitaire avec une poignée de secondes d’avance, alors que Peters est repris à 200 mètres de la ligne par un peloton lancé à toute allure. Michael Matthews (Sunweb) remporte le sprint pour la deuxième place, alors que Peter Sagan (Bora) a dû arrêter son effort. Yves Lampaert (Quick – Step) complète le podium devant le champion du monde.

Le top 10 de l’étape : 
1. Christopher Juul-Jensen (Mitchelton – Scott) en 4h35’56 »
2. Michael Matthews (Sunweb) à 8″
3. Yves Lampaert (Quick – Step) à  »
4. Peter Sagan (Bora) à  »
5. Sonny Colbrelli (Bahrain – Merida) à  »
6. Magnus Cort Nielsen (Astana) à  »
7. Enrico Battaglin (LottoNL – Jumbo) à  »
8. Michael Albasini (Mitchelton – Scott) à  »
9. Bjorg Lambrecht (Lotto – Soudal) à  »
10. Jose Gonçalves (Katusha) à  »

Le top 10 du général :
1. Stefan Küng (BMC) en 13h26’19 »
2. Greg van Avermaet (BMC) à 3″
3. Richie Porte (BMC) à  »
4. Tejay van Garderen (BMC) à  »
5. Peter Sagan (Bora) à 16″
6. Michael Matthews (Sunweb) à 17″
7. Wilco Kelderman (Sunweb) à 23″
8. Sam Oomen (Sunweb) à  »
9. Gregor Mühlberger (Bora) à 30″
10. Enric Mas (Quick – Step) à  »

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