Mickaël Chérel : « Le vélo sourit peu aux audacieux »
En l’absence de Romain Bardet, dont il est habituellement l’ange-gardien, sur les routes du Tour de Romandie, Mickaël Chérel avait l’opportunité de jouer sa carte personnelle, ce samedi, dans l’étape reine de l’épreuve helvétique. Le grimpeur d’AG2R-La Mondiale avait fait une partie du travail en prenant place dans la bonne échappée, puis en lâchant ses compagnons de fuite dans l’avant-dernier col de la journée. Mais cela n’aura pas suffi au Normand de 31 ans. Face à un peloton désireux de jouer la victoire d’étape, et après le retour de Simon Yates puis, plus tard, de Richie Porte, Chérel a vu ses espoirs de succès s’envoler dans les quinze derniers kilomètres en direction de Leysin. Toujours à la recherche d’un succès chez les professionnels, l’ancien coureur de la FDJ devra retenter sa chance. Même s’il sait que les audacieux ont de moins en moins leur chance dans le cyclisme moderne.