Fabio Felline, un leader avec des regrets
Comme près d’une cinquantaine de coureurs ce mercredi, Fabio Felline a rejoint la ligne d’arrivée à Champéry au sein du peloton. Dans cette arrivée en altitude qui était en fait la conclusion d’un long col roulant, l’Italien a été en mesure de conserver son maillot jaune. Mais le véritable objectif pour l’Italien était de doubler la mise au lendemain de son succès lors du contre-la-montre. Le coureur de la Trek-Segafredo s’est ainsi parfaitement replacé à la flamme rouge dans cette première étape, après être longtemps resté au chaud. Mais un mouvement dans le peloton est venu ruiner ses plans à quelques encablures de l’arrivée. Treizième sur la ligne, Felline ne pouvait entièrement se satisfaire de l’issue de cette étape.
« La dernière montée s’est montée très vite, ce qui est plus simple pour rester dans les roues, et ce même si je ne me sentais pas super en raison de la pluie et du froid, a-t-il dit à CyclingPro.net à l’arrivée. J’ai des regrets sur le sprint final, car je voulais le faire et je suis bien resté à l’intérieur. Mais des coureurs ont attaqué à 700-800 mètres, je me suis fait passer par 10-15 gars et je me suis fait enfermé. C’est stupide, mais c’est le vélo. Hier, tout était parfait, aujourd’hui tout était presque parfait, jusqu’au sprint final. Malgré tout, je garde ce maillot et c’est un très bon résultat. »
S’il ne nourrit pas franchement d’ambition de victoire finale, le résident de Monaco espère en revanche tirer son épingle du jeu à nouveau lors des jours à venir. « Aujourd’hui, le cyclisme est imprévisible, on ne sait jamais ce qu’il va se passer, a-t-il déclaré quand interrogé sur sa capacité à tenir le maillot jaune le plus longtemps possible. L’étape la plus tranquille sur le papier peut devenir la plus périlleuse. Donc je pense qu’il faut être prudent tous les jours. Quand je me suis présenté sur ce Tour de Romandie, je savais que les troisième et quatrième étapes s’apparentaient à des Classiques, étaient réservées à des coureurs complets. Sans le maillot, j’aurais donc quoiqu’il en soit essayé de bien faire. Maintenant, je vais essayer de bien faire avec le maillot. »