Egan Bernal : « C’est l’essence du vélo »

Egan Bernal a totalement assumé sa position de chasseur lors de l’étape reine du Tour de Romandie. Samedi, en direction de Sion, le tout jeune Colombien n’a pas été bridé par l’enjeu. Il a donc harcelé autant qu’il le pouvait le maillot jaune Primoz Roglic, situé six secondes devant lui au classement général après le contre-la-montre en bosse. Il a toutefois trouvé face à lui un vrai rempart, intouchable. « J’ai essayé, a soufflé le coureur du Team Sky après sa 3e place sur la ligne derrière Jakob Fuglsang, échappé, et Roglic, victorieux du sprint en contre. Les jambes étaient là, je me sentais bien et j’ai donc tenté, mais Roglic est très fort. J’ai 21 ans et je suis déjà content de cette deuxième place. C’est l’essence du vélo d’essayer, d’attaquer, et si ça ne marche pas, il faut savoir s’en contenter. J’ai retrouvé une belle forme après ma chute sur Tour de Catalogne. Il y a un mois, j’avais l’épaule et l’omoplate cassées, donc je suis satisfait d’être revenu à ce niveau. »

Sauf incident, Bernal devrait donc terminer ce Tour de Romandie sur le podium final, son premier au général d’une épreuve WorldTour. Une première marche de gravie pour l’ancien protégé de Gianni Savio, qui sait le chemin encore long. « Leader sur un Grand Tour ? Je ne sais pas quand ce sera, le temps le dira, a-t-il exposé. C’est une chose d’être leader sur le Tour de Romandie, avec des courtes étapes et deux chronos. C’en est une autre sur un Tour, Giro ou une Vuelta. Il faut de la patience et j’en ai. »

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