Michal Kwiatkowski : « Nous n’avons pas paniqué »

Michal Kwiatkowski (Sky) a scellé ce vendredi sa première victoire sur son tour national. Deuxième de l’épreuve en 2012, il est revenu plus fort pour l’emporter devant ses nombreux fans. En plus du maillot jaune, il a remporté les 4e et 5e étapes, signe d’une performance dominante. Seul Adam Yates (Mitchelton-Scott) a pu l’inquiéter le dernier jour. 

La situation était encore très ouverte au matin de la septième et dernière étape, ce vendredi. Les dix-sept premiers du général se tenaient en moins d’une minute. Finalement, le plus dangereux d’entre eux s’est révélé être Simon Yates, à l’attaque au sommet de la dernière difficulté du jour. Le Britannique a compté près de 40 secondes d’avance, alors qu’il pointait à 39 secondes au général. « C’est le Tour de Pologne : il y a peu d’écart jusqu’au bout, mais nous n’avons pas paniqué, a expliqué Kwiatkowski à l’arrivée, saluant le travail de ses coéquipiers. C’est exceptionnel d’avoir une équipe aussi forte, sans eux je n’aurais pas été capable de défendre le maillot hier, ni aujourd’hui. Ils ont fait un travail remarquable cette semaine. » Le Polonais de 28 ans a ensuite cité tous ses compères dans leur ordre de travail. « Ils ont été incroyablement forts, je suis vraiment reconnaissant de les avoir à mes côtés. »

Au sommet de la dernière bosse, Kwiatkowski pouvait encore compter sur Pavel Sivakov et Sergio Henao. Les deux hommes se sont seulement écartés au tout dernier moment. « Je n’ai roulé moi-même que quelques kilomètres, ce qui n’est rien, se satisfaisait le vainqueur du Tour de Pologne 2018. Il y avait beaucoup de calculs à la fin : je ne voulais pas revenir moi-même sur Yates, car il y avait Bennett et Teuns dans ma roue. C’est un scénario difficile quand vous ne connaissez pas exactement l’écart, mais à la fin tout s’est bien passé. Je suis très heureux. »

Tout s’est bien passé, pourtant Kwiatkowski avait de quoi redouter cette étape. En 2012, il avait perdu le maillot de leader à Bukowina, sur un parcours similaire à celui emprunté pour la dernière étape de l’édition 2018. En remportant l’étape, Moreno Moser l’avait alors dépassé au jeu des bonifications. « Oui, je savais que ça serait très difficile. C’est ce qui s’est passé. Il y a six ans j’ai perdu, cette fois nous avons couru la course parfaite et je gagne, a-t-il conclu tout sourire. Je suis très heureux de gagner devant tous ces fans incroyables qui me soutenaient. »

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