Strade Bianche : Tiesj Benoot et Tim Wellens veulent jouer les premiers rôles

La formation Lotto Soudal aura fière allure samedi à l’occasion des Strade Bianche. Avec Tiesj Benoot et Tim Wellens comme leaders, l’équipe belge est candidate à la victoire. Benoot a terminé 8e du Tour de l’Algarve et 4e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne. Il est en forme et veut le prouver. « Je veux faire mieux que ma huitième place de l’année passée, déclare celui qui participera à l’épreuve pour la deuxième fois de sa carrière. Ma condition est aussi bonne, peut-être même meilleure. Je dispose également de l’expérience de ma première participation. Il s’agit de la connaissance du parcours et le fait de pouvoir évaluer la pression nécessaire pour les pneus. Je suis également un an plus âgé. Ce fut une belle expérience l’année passée et les Strade Bianche ont décroché une place dans mon top cinq des courses printanières. Il s’agit d’une épreuve où les spécialistes des classiques flamandes et wallonnes luttent les uns contre les autres et cela ne se produit pas souvent. »

Il revient d’ailleurs sur l’édition de l’an passé et isole les points clés du parcours. « La course a véritablement débuté à hauteur des secteurs cinq et six l’année passée, deux portions qui se suivent rapidement et qui sont longues de 20 kilomètres ensemble. Il s’agit d’une première phase importante. Cancellara, le futur vainqueur, est sorti avec quelques autres coureurs dans une section de 2,5 kilomètres à moins de vingt kilomètres de l’arrivée. Ce secteur est en montée et il s’agit d’une ascension très difficile. La chance est grande que ce secteur soit de nouveau crucial. A moins que le vent ne soit présent samedi. Cette campagne toscane est propice à la formation de bordures. »

En tant que spécialiste des classiques, le Belge a déjà de bons réflexes. Malgré son jeune âge, il sait qu’il faudra compter ses coups de pédales jusqu’au bout des 175 kilomètres exigeant autour de Sienne. « Il faudra arriver à s’épargner le plus longtemps possible samedi, conclut le coureur de 22 ans. Le fait que les portions en gravier soient en côte rend la course très difficile. L’arrivée à Sienne est de plus très raide. Si un groupe se détache près de l’arrivée, le plus fort gagnera. Chez Lotto Soudal, nous avons deux leaders. J’espère pouvoir réaliser quelque chose de beau dans le final avec Tim. »

Tim Wellens sera au départ dans une configuration différente. Il n’a jamais pris part à cette course et va donc la découvrir avec forcément moins de repères que son coéquipier. Il se dit enthousiaste à l’idée de courir sur cette course, lui qui a spécialement modifié son calendrier pour être au départ. Il enchaînera de ce fait avec Tirreno-Adriatico. « Je suis véritablement impatient ! Il s’agit de ma première épreuve WorldTour de la saison et je veux directement y réaliser un bon résultat. Je n’ai encore jamais disputé les Strade Bianche, mais lorsque je regarde le parcours, il me convient. »

Déjà vainqueur de trois succès depuis le début de saison, Wellens aura l’avantage de débuter avec moins de pression. Il aura d’ailleurs l’occasion de reconnaître les 30 derniers kilomètres demain. Une bonne chose pour le Belge qui connaît toutefois la région pour y avoir couru étant jeune. « Chez les Espoirs, j’ai disputé le Tour de Toscane et une étape franchissait les secteurs en gravier. J’aimais cela et j’étais également très bien ce jour-là, mais j’ai été victime d’une crevaison dans une portion en gravier dans les trois derniers kilomètres et j’ai donc dû laisser la victoire à Fabio Aru. La chance sera aussi un facteur important samedi et vous n’avez pas d’impact là-dessus. Rouler sur du gravier n’est pas comparable aux pavés. Il faut être plus attentif dans les virages et adapter sa vitesse car les graviers sont plus glissants. A l’approche des secteurs en gravier, cela sera aussi nerveux, il faudra beaucoup frotter. Je n’ai pas peur de cela, les équipiers m’entoureront également très bien. »

Lotto Soudal pour les Strade Bianche : Tiesj Benoot, Sean De Bie, Bart De Clercq, Nikolas Maes, Tomasz Marczynski, Maxime Monfort, Jürgen Roelandts et Tim Wellens.

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