Kittel sur l’Escaut avant Roubaix

Aujourd’hui à lieu la 106è édition du Grand Prix de l’Escaut. Marcel Kittel, quintuple vainqueur (2012, 2013, 2014, 2016 et 2017) est l’évident favori au départ. Il pourrait tout de même être perturbé dans ses plan par des coureurs comme Edvald Boasson Hagen (Dimention Data), Phil Bauhaus, (Team Sunweb),  ou Arnaud Démare (Groupama-FDJ) tous très bons sprinteurs. Mais il n’y a peut être que Dylan Groenewegen pour espérer battre le colosse allemand en cas de sprint massif.

Kittel déjà vainqueur de deux étapes sur Tirreno-Adriatico cette année espère lever à nouveau les bras. Le détenteur du plus grand nombre de victoire sur ce GP s’est entretenu auprès de WielerFlits : « Ces victoires ne signifient pas que le travail est déjà fini. Je dois encore m’habituer à mes coéquipiers, et vice versa. Une transition vers un nouvel entourage, un nouveau matériel et un nouveau train n’est pas facile à gérer. Cela s’est mieux passé à Tirreno-Adriatico qu’aux courses par étapes au Moyen-Orient, sinon je n’aurais pas gagné contre des garçons comme Peter Sagan et Fernando Gaviria. »

Le coureur du Team Katusha revient sur son intégration à cette nouvelle équipe : « Les tournées de Dubaï et d’Abu Dhabi ont été importantes à cet égard, car j’ai poussé l’équipe à entamer un dialogue régulier. Il y avait aussi une atmosphère très constructive dans l’équipe. Quand nous étions ensemble pour analyser nos erreurs et apporter des améliorations, vous avez remarqué que tout le monde était très ambitieux. Même après une déception, ils n’ont rien perdu de leur esprit combatif et personne n’a laissé tomber. Ce n’est pas grave si cela se passe mal dans la préparation du sprint, même si cela arrive plusieurs fois. Vous pouvez difficilement vous attendre à ce que tout se passe parfaitement dès le premier jour, cela aurait été une illusion. »
Il aborde aussi son départ de l’équipe Quick-Step Floors : « Je ne suis pas convaincu que la concurrence avec Gaviria a été la raison de mon changement. Je n’avais pas envie de discuter des programmes de course. Il suffit de regarder cette année: Fernando a eu un très bon départ à San Juan et en Colombie, et je ne l’ai pas fait. Mais j’ai dû rouler sur des courses que je ne veux pas du tout faire. Je suis content de pouvoir définir ma propre route avec cette équipe. »

Cette année, Marcel Kittel était pour la première fois présent au départ de Milan-San Remo. Egalement prévu au départ de Paris-Roubaix, l’allemand revient sur sa première participation à la Primavera : « Je pense que je n’ai pas assez mangé. J’ai eu un coup de faim juste avant les Capi. Je me sentais vide, et même étourdi dans la Cipressa. Mon corps était complètement vide à la fin. Mais je ne dirais pas que c’est une déception. Je m’étais mis peu de pression à l’avance, parce que je voulais en savoir plus. Je pense que je l’ai fait de toute façon (rire). »
Ainsi si Marcel Kittel ne regrette pas d’avoir été aligné sur le premier monument de la saison, il attend avec impatience son deuxième Paris-Roubaix : « J’ai fait Paris-Roubaix une fois en 2011 et j’y reviens parce que je m’y amuse. J’espère que j’aurai une belle expérience cette année. Cependant, je ne me vois pas obtenir un gros résultat dans les années à venir, car je devrais changer d’entraînement et je n’en ai pas envie. Je suis un pur sprinter et je resterai toujours comme ça. Je ne veux pas abandonner mes qualités pour devenir un coureur de classique de seconde zone. »

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