Yoann Offredo : « C’était la guerre toute la journée »
Avec sa nouvelle formation Wanty-Groupe Gobert, Yoann Offredo a retrouvé des couleurs sur les classiques. Hier sur le Tour des Flandres, le Français a pris le bon wagon et a tenté de tenir. Il a finalement terminé dans le groupe qui a joué la cinquième place pour finir 14e sur la ligne. « C’était la guerre toute la journée, dit-il dans un communiqué. J’aime bien ces courses qui se décantent petit à petit. J’ai tenté d’anticiper le Vieux Quaremont. Dans le Taaienberg, j’ai attaqué dès le pied ce qui m’a permis d’accompagner Sagan, Van Avermaet et Naesen que je n’aurais peut-être pas pu suivre sans anticiper. Puis dans le Paterberg, je n’ai pas assez cru en moi. Je bascule avec Trentin, mais nous avons malheureusement choisi d’attendre le gros groupe avec tous les sprinteurs. A l’arrivée, il restait pas mal de sprinteurs mais tout le monde était à bloc. »
Offredo garde tout de même une pointe de déception, de ne pas avoir réussi à signer un meilleur résultat durant le printemps. « J’ai disputé une belle course, la forme est là mais c’est quasi la fin des classiques donc ça reste rageant de ne pas avoir de résultat. Être en forme, ça ne sert à rien. L’objectif, c’était aujourd’hui, pas demain ou après-demain. »
Il restera encore Paris-Roubaix pour faire un résultat. Surtout que le staff, et notamment Hilaire Van der Schueren, s’est dit satisfait du Ronde et optimiste pour la suite. « Je suis très satisfait de la prestation de l’équipe, déclare le directeur sportif. Dès le départ, nous avions un homme dans le bon coup avec Mark McNally. Dans chaque échappée importante, nous avons pu placer un représentant. La course s’est déroulée comme prévu, avec une accélération des Quick Step dans le Mur de Grammont. Malheureusement, Backaert a connu la malchance avec une chute dans l’approche du Muur. Avec Offredo, nous étions en lutte pour la cinquième place dans le final, ce qui doit nous satisfaire. Yoann a roulé la course parfaite. Nous avons réalisé une belle sélection et nos coureurs ont démontré qu’ils étaient prêts pour les choses sérieuses. Nous devrions aborder Paris-Roubaix avec, à deux coureurs près, le même noyau. »