Philippe Gilbert: « Je ne suis pas un coureur attentiste »
Philippe Gilbert défendra sa couronne sur le prochain Tour des Flandres, avant de tenter de s’imposer également sur Paris-Roubaix le dimanche suivant, seul monument avec Milan San-Remo qui manque à son palmarès.
Il se sait forcément plus surveillé après sa performance exceptionnelle de l’an passé et la première attaque collective survenue dans le Muur de Gramont à près de 100 kilomètres de l’arrivée. Cependant, il ne compte pas changer sa manière de courir: « Je ne suis pas un coureur qui suit les autres et qui attend les attaques, je n’ai jamais couru comme ça et à l’âge de 35 ans je ne vais certainement pas commencer. Il y en a qui courent comme ça, même s’ils perdent souvent. Cependant, ce n’est pas ma façon de faire.«
Il sait que la Quick-Step Floors sera forcément très surveillée ce dimanche, étant donné la suprématie affichée sur les terres Flandriennes depuis le début des classiques (Victoire au GP E3 pour Niki Terstra, 2 ème place à Gand Wevelgem pour Elia Viviani, victoire d’Yves Lampaert sur A Travers les Flandres): « Nous sommes une équipe solide quelque soit le profil de la course, nous courons ensemble et nous sommes bien ensemble. Nous sommes ici pour donner le meilleur de nous-mêmes, en essayant toujours de gagner. »
Cependant, l’abondance de leaders potentiels chez Quick-Step Floors sur la course de dimanche pourrait aussi freiner les ardeurs du coureur belge, comme cela s’est passé sur le GP E3 où il devait protéger la fuite de ses équipiers Yves Lampaert et Niki Tersptra. Il ne s’en émeut pas: « L’année dernière, j’ai pu profiter de l’équipe, ils m’ont beaucoup aidé, alors que cette année ça se passe un peu différemment jusqu’à présent, mais ça fait partie du jeu d’équipe. «