John Degenkolb : « L’une des plus difficiles »

Septième à l’arrivée du Tour des Flandres, John Degenkolb n’a pas hésité a considérer cette 101e édition comme étant parmi les plus dures de celles auxquelles il a pris part. L’Allemand a été piégé dès le premier mouvement dans le Mur de Grammont avant finalement de revenir dans le final et de disputer le sprint pour la cinquième place. « De toutes les éditions du Tour des Flandres que j’ai faites, c’était l’une des plus difficiles, déclare l’Allemand. C’était le plus longue avec une course pleine. Il était encore tôt quand je pensais déjà que ma course était terminée mais j’ai continué pour que nous puissions encore faire un résultat décent. »

Degenkolb, qui n’a pas encore retrouvé son meilleur niveau, reste dans la logique de ses derniers résultats, lui qui avait terminé cinquième à Wevelgem et septième à San Remo. « C’est toujours un top 10, donc je pense que nous pouvons être heureux avec ça. Je voulais vraiment signer encore un bon résultat et j’étais heureux de pouvoir revenir sur le groupe de poursuite. A la fin je n’avais plus les jambes pour suivre. J’étais vidé, et à partir de là, il fallait se battre. »

Seul Jasper Stuyven ne s’est pas fait piéger lorsque la course s’est décantée dans le Mur de Grammont. « Quelle journée, lâche-t-il. Nous nous attendions à une action au début de la course, et ça a eu lieu. J’étais présent dans le Muur avec le bon groupe, et je pouvais déjà sentir que Gilbert était vraiment fort. Quand Gilbert est parti dans le Kwaremont, j’ai pensé que c’était trop tôt. Il était seul et le contre pouvait le reprendre mais ça n’a pas été le cas. » Le Belge s’est ensuite livré pour John Degenkolb qui était de retour et a fini au-delà de la cinquantième place. Il estime que Paris-Roubaix lui conviendra mieux dimanche.

L’équipe Trek-Segafredo a encore pu compter aussi sur un très bon Fabio Felline qui a été très offensif et qui a aussi fait le boulot d’équipier. Malheureusement, il a été pris de crampe et n’a pas pu aller au bout de son entreprise. La force collective de Trek-Segafredo ne s’est pas remarquée sur le résultat. Peut-être que dans l’Enfer du Nord, la formation américaine aura plus belle fortune.

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