Alexey Lutsenko ambitionnait la victoire mais se satisfait de sa 4e place

Malgré une expérience limitée sur les Flandriennes, Alexey Lutsenko figurait bel et bien, hier, parmi les vrais outsiders de l’Omloop Het Nieuwsblad. Un statut qu’il devait évidemment à sa récente démonstration de force sur le Tour d’Oman, où il s’était adjugé la victoire finale en plus de trois étapes. Et force est de constater que le champion du Kazakhstan n’a pas déçu samedi. Il était même l’un des plus forts lorsque la route se cabrait, bien qu’un peu moins à l’aise que Zdenek Stybar et Greg Van Avermaet lorsque la surface était pavée. Quoiqu’il en soit, il a bien pris place dans le groupe qui est allé se disputer la victoire. Mais il a hérité de la plus « mauvaise » des places, la quatrième.

« Dans les 40 derniers kilomètres, je me sentais très fort, j’ai beaucoup travaillé dans l’échappée, a rappelé Lutsenko. Je savais que Van Avermaet et Wellens avaient toujours un oeil sur moi, mais c’est comme ça. Quand Stybar a attaqué, personne n’a voulu y aller. Au final, c’est une quatrième place pour moi et un bon résultat quand même. Ce n’était pas simple de s’adapter à ces routes étroites, à ces nombreux virages et aux montées-descentes incessantes après Oman, où les conditions étaient absolument différentes, mais j’ai réussi à faire une belle course. C’était un peu dangereux à cause de la pluie et des routes glissantes et j’ai failli chute à quelques reprises mais tout s’est bien passé. C’était notre première Classique de l’année et nous pouvons être heureux de notre performance. »

Par le passé, ses meilleures performances sur des courses estampillées Flandriennes étaient une 3e place sur À Travers la Flandre (2017) et une quatorzième sur le « Ronde » (2016). Hier, il a de nouveau prouvé qu’il pouvait exprimer son talent dans ces courses particulières. « De manière générale, je suis satisfait de ma course et de ma quatrième place, a-t-il répété. Bien sûr, une victoire ou un podium aurait été mieux, mais c’était une bonne course pour moi. Honnêtement, j’ai démarré cette course en pensant à la victoire. Hier (vendredi), mon premier entraîneur, Vladimir Remyga, est décédé et je voulais gagner aujourd’hui (hier) pour lui dédier la victoire. La course se terminait en plus à Ninove, où nous nous sommes entraînés avec notre équipe nationale sous la conduite de Vladimir Remyga. C’était important pour moi de faire une bonne course aujourd’hui. »

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