Vincenzo Nibali : « Ma forme par rapport à 2018 ? Je ne sais pas »

Vincenzo Nibali à la défense de son titre. Brillant vainqueur l’an passé après avoir suivi l’attaque de Krists Neilands dans le Poggio, le leader de la Bahrain-Merida est très attendu ce samedi pour la 110e édition de Milan-Sanremo. Interrogé à notre micro à 48 heures du départ, il a avoué se sentir « en retrait » par rapport à un quatuor de « favoris cinq étoiles ». Selon lui, Elia Viviani, Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step), Michal Kwiatkowski (Sky) et Peter Sagan (Bora-hansgrohe) tiennent la corde pour s’imposer sur la Via Roma.

Avec le 1 du tenant du titre dans le dos, Nibali reste l’un des coureurs à suivre. « C’est toujours beau de s’élancer avec le dossard numéro 1, cela permet aussi de se remémorer l’année précédente, de se souvenir qu’on a fait quelque chose de grand. J’ai déjà été dans cette situation sur le Tour de Lombardie, a-t-il rappelé à notre micro. Mais quoiqu’il en soit, que tu le veuilles ou non, il y a toujours des coureurs qui te surveillent, qui savent que tu peux être dangereux car tu as une motivation supplémentaire. »

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Depuis le début de saison, le Requin de Messine n’a pas encore réussi à briller. 35e de l’UAE Tour, 31e des Strade Bianche, il a tout de même semblé monter en puissance sur Tirreno-Adriatico. Nibali a ainsi conclu l’épreuve à la 15e place. « Par rapport à l’an passé, je ne sais pas où situer ma forme. Je peux seulement dire que sur Tirreno, je me suis senti de mieux en mieux au fil des jours et j’ai fini avec des bonnes sensations. Après, Milan-Sanremo est différent. C’est une journée difficile, longue et il faudra essayer de courir juste, a détaillé Nibali devant notre caméra. Un scénario comme celui de l’an passé est-il possible ? Rien n’est impossible. Ensuite, nous savons tous qu’il y a quelques coureurs qui seront de vrais points de repères. Il nous faut juste savoir si on calque notre course sur eux ou si c’est mieux d’anticiper. Cela dépend de la forme et de comment on se sent le jour J. »

Nibali a conclu l’interview en évoquant les coureurs qu’il craignait le plus. Sans surprise, son regard s’est alors tourné vers l’armada Deceuninck-Quick Step. « Les concurrents les plus sérieux sont Alaphilippe et Viviani, a annoncé surement le vainqueur du Tour 2014. Deceuninck-Quick Step pourra jouer avec ces deux coureurs, Viviani pour le sprint, et Alaphilippe pour une attaque dans le final. C’est vrai qu’on a aussi des cartes avec Teuns et moi, par exemple. Mais si on se retrouve avec Alaphilippe, au vu de la condition qu’il a montrée récemment, ce sera compliqué de collaborer, surtout qu’il est rapide. »

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