Fernando Gaviria : « J’espère ne pas tomber »

Victime d’une chute à l’entraînement à la veille de Milan-San Remo, Fernando Gaviria n’en reste pas moins l’un des favoris pour demain. Pour sa première participation, le Colombien avait fait forte impression l’an passé en arrivant dans le final avec les meilleurs … avant de chuter. Le coureur de Quick-Step Floors espère ne pas revivre pareil mésaventure mais il s’attend surtout à une course plus débridée. « J’espère bien sûr ne pas tomber mais je m’attends surtout à plus d’attaques dans le Poggio cette année, nous confiait-il à la fin de Tirreno-Adriatico. Je pense que Van Avermaet, Kwiatkowski et Sagan attaqueront dans le Poggio. Il faudra voir mais j’espère avoir de bonnes jambes à ce moment là. »

Car celui qui disputé la Primavera pour la première fois en 2016 a rapidement montré qu’il avait la caisse sur 300 kilomètres. Il n’a pas caché son envie de la remporter. « Cette une course que l’équipe veut gagner et moi aussi je veux la gagner, c’est important. Après ma première expérience, je peux dire que c’est une très belle course. C’est une course vraiment très dur où il faut supporter la pression, à la fois avant et pendant la course. Je suis vraiment content de ma première édition, l’équipe avait fait du bon travail. J’ai fait une erreur certes mais j’étais tout de même satisfait de ce que j’avais fait l’année passée. »

Il sait d’ailleurs que la science de la course et la patience seront des qualités importantes dans ce premier Monument de la saison. « Je pense qu’il est possible de séparer la course en deux parties. Les 150 premiers kilomètres et les 150 suivants. La première partie est un peu ennuyante et c’est bien plus intéressants quand les ‘capi’ arrivent. C’est vraiment là que la course débute et il faut être bien. Il faut être attentif et patient mais il faut aussi réagir au bon moment car si tu le fait au mauvais moment, la course peut-être terminée pour toi. »

Avant les dernières reconnaissances de la semaine, Gaviria avait déjà reconnu les routes du final à deux reprises cette année. « J’ai été reconnaître le final du parcours deux fois cette saison avec Davide Bramati et Wilfried Peeters. Je pense qu’il était utile de revoir certains points stratégiques de la course. Par exemple ce qu’il reste après la sommet de la Cipressa, ce qu’il reste après le sommet du Poggio et puis surtout pour revoir encore les descentes qui je pense, sont des parties fondamentales. »

Le clan belge espère bien sûr que sa chute du jour ne sera pas handicap pour demain. Après cette épreuve, Gaviria a fait savoir qu’il s’essaiera sur quelques épreuves belges avant de rentrer en Colombie pour préparer le Giro.