Philippe Gilbert : « Ça peut paraître fou, mais je croyais vraiment à la victoire »

Un comeback de rêve. Deux mois après sa lourde chute du Tour de France, Philippe Gilbert retrouvait la compétition sur le GP d’Isbergues ce dimanche. Au terme d’une course folle, marquée notamment par une météo exécrable, le coureur de la Quick-Step s’est imposé au bout de l’échappée. Un véritable soulagement pour le champion du monde 2012, qui n’avait pas encore levé les bras cette saison.

« J’ai travaillé tellement dur pour revenir. Honnêtement, j’ai connu des moments difficiles quand je me battais à la maison pour faire mon retour. J’ai eu une super équipe autour de moi, mais c’est toujours moi qui devais faire le travail, mettre l’énergie et la concentration… Après ma chute, les avis les plus positifs me disaient que je devrais être content si je revenais dans quatre mois. Maintenant, je suis de retour après seulement deux mois et j’ai remporté ma première victoire de la saison, exultait-il sur le site officiel de la Quick-Step. Mon but était d’en obtenir une en cette fin d’année. Je sais que ça peut paraître fou et que 99% des coureurs se seraient contentés d’être de retour, mais moi je croyais vraiment à la victoire. »

Sous une pluie battante, Philippe Gilbert a multiplié les attaques pour se retrouver dans une échappée de 18 coureurs. Lorsque le peloton a commencé à se rapprocher dans les quarante derniers kilomètres, Gilbert a de nouveau accéléré. Cette fois, il a réussi à s’isoler en tête avec Christophe Laporte (Cofidis). Les deux hommes ont construit un avantage d’une vingtaine de secondes sur leurs anciens compagnons de fuite et sont parvenus à résister pour aller au bout. Gilbert a ensuite fait parler toute son expérience et sa rage de vaincre pour devancer le Français.

« Le climat était très difficile, particulièrement dans le final, quand les températures ont chuté. Mais je me sentais bien et j’étais vraiment confiant, a-t-il encore détaillé. Quand j’ai attaqué avec Laporte, nous avons pris l’avantage sur des routes glissantes à cause de la pluie et quelques virages dangereux que nous avons pris à la limite. Dans le dernier kilomètre, je voyais que Florian (Sénéchal) revenait sur nous, ce qui m’a permis de conserver de l’énergie. A la fin, j’ai ressenti que je ne pouvais simplement pas perdre. Je suis très heureux de goûter moi-aussi à la victoire dans ce qui a été une saison fantastique pour l’équipe. »

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.