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André Greipel : « J’ai vite compris que le Tour était fini pour moi »

De l’aveu de tous les coureurs, le triptyque alpestre du Tour était l’un des enchaînements d’étapes les plus difficiles qu’ils aient connu. Le dernier jour a laissé des traces avec neuf abandons et coureurs hors délais. Parmi eux, André Greipel (Lotto-Soudal), qui n’avait jamais jeté l’éponge sur la Grande Boucle. Le sprinteur allemand a regagné sa voiture dans le deuxième des trois cols hors catégorie prévus ce jeudi. 

Comme un symbole de l’extrême difficulté de cette douzième étape, le plus costaud et régulier des sprinteurs a été contraint à l’abandon dans l’ascension de la Croix de Fer (29km à 5,2%). Il faut dire qu’avec 68 kilomètres d’ascension sur des cols hors catégorie, les non grimpeurs savaient d’emblée qu’ils ne seraient pas à la fête ce jeudi entre Bourg-Saint-Maurice et l’Alpe d’Huez. Pour se faire une idée, ils n’étaient que 25 coureurs à se classer à moins de 15 minutes du vainqueur Geraint Thomas (Sky).

En huit participations au Tour de France, André Greipel avait toujours réussi à rallier les Champs-Elysées, parfois même à s’y imposer (2015, 2016). Avec onze succès d’étapes au fil de ses présences sur l’épreuve française et tant de places d’honneur, il restera l’un des meilleurs sprinteurs de ces dernières années. Cette fois, la Croix de Fer a eu raison de lui : il est descendu de son vélo et a rejoint sa voiture alors qu’il savait que les délais seraient inatteignables.

Déçu, il est cependant resté fidèle à sa réputation de gentleman dans sa réaction à l’arrivée. « Les trois derniers jours n’ont pas été faciles pour moi, constatait-il dans un communiqué publié mercredi en fin de soirée par la Lotto-Soudal. C’était trop dur. Je savais que ce serait une nouvelle journée difficile sur la scelle. Je ne pouvais qu’espérer que le premier col soit abordé doucement par le peloton, mais ça n’a pas été le cas. J’ai vite compris que le Tour était fini pour moi. D’autres choisissent de s’accrocher à leur voiture, mais si je ne peux pas arriver sur la ligne par mes propres moyens, je préfère rentrer à la maison. Je ne suis pas triste, je suis un sportif réaliste et honnête. »

La fin de Tour s’annonce compliquée pour la Lotto-Soudal. Déjà privée de Tiesj Benoot et Jens Keukeleire, elle a perdu André Greipel et Marcel Sieberg lors de cette terrible douzième étape. La formation belge ne peut désormais plus compter que sur quatre coureurs pour rallier Paris.

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