Elia Viviani : « Démare était le plus fort, je dois accepter ce résultat »
Elia Viviani encore deuxième. Plus habitué aux bouquets qu’aux accessits, le champion d’Italie en est à sa troisième place de dauphin, et court toujours après le succès sur ce Giro. Déjà battu par Pascal Ackerman, puis par Caleb Ewan, le leader de la Deceuninck-Quick Step a, ce mardi, été devancé par Arnaud Démare. Durant la journée de repos, il avait confié à la Gazzetta dello Sport qu’il voulait gagner pour quitter le Giro la tête haute avant les premières étapes de montagne. Interrogé à l’arrivée de la dixième étape, il a remis sa décision à plus tard. « Je reste tant que je le veux, nous verrons », a simplement expliqué Viviani, visiblement contrarié par les événements.
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Le sprinteur italien a tout de même pris le temps de décrire l’emballage final, avant de rentrer vivement à son bus. « Nous étions juste derrière, nous attendions le bon moment pour remonter. Les trains de Démare et Ewan se sont alors mis en place. J’ai sauté dans la roue d’Ewan, a détaillé Viviani à notre micro. J’ai lancé mon effort ensuite au milieu de la route, mais Démare a fait un long sprint. Il a résisté jusqu’à la ligne, c’était un sprint impressionnant. Il était le plus fort, félicitations à lui. Je dois accepter ce résultat. »
L’intégralité de sa réaction après-course est à écouter ci-dessous: