Alexander Kristoff : « Aucune chance sans mes coéquipiers »

Dans le dur sur la période des classiques, Alexander Kristoff est parvenu à relever la tête hier sur l’une des ses courses fétiches. Pour la troisième édition consécutive, le Norvégien a fait parler sa puissance, sa résistance et sa pointe de vitesse pour remporter le Grand Prix de Francfort dans des conditions très compliquées. « Il faisait tellement froid aujourd’hui (hier), j’ai vraiment hésité à enlever ma veste avant l’arrivée mais je me suis dit, ‘allez, il faut le faire si tu veux gagner’, raconte-t-il. J’ai été un peu décroché dans la dernière montée mais j’ai eu une équipe forte autour de moi pour me ramener. Sans eux, je n’aurais eu aucune chance. Ça fait maintenant trois fois que je gagne ici et j’ai l’impression qu’à chaque fois je me fais décrocher au même moment mais mes coéquipiers réussissent à me ramener. »

Si Tony Martin, Angel Vicioso ou encore Nils Politt ont fait leur part du boulot, c’est surtout Rick Zabel qui a impressionné. Sur une course où son père est le recordman de l’épreuve (désormais égalité avec Kristoff), l’Allemand a offert la victoire à son leader sur un plateau. « Nous sommes revenus juste avant les tours locaux et Rick m’a emmené dans les virages, il a fait un train parfait pour moi et il a même réussi a terminer deuxième, rappelle Kristoff. Moi, je n’ai eu qu’à terminer le travail. Heureusement que c’était mon coéquipier dans ces derniers kilomètres parce que sinon je pense qu’il aurait gagné la course ! C’était un bel effort collectif, nous sommes vraiment heureux, c’était une excellente performance. »
Pour la première fois de la saison, Alexander Kristoff a donc levé les bras en WorldTour. Pour son lanceur Rick Zabel, c’est de loin le meilleur résultat obtenu à ce niveau.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.