Philippe Gilbert content pour son copain
Ce mercredi, Philippe Gilbert fut sans nul doute l’animateur de la 72e édition d’A Travers La Flandre. Si son coéquipier Yves Lampaert, le champion de Belgique a reçu son premier baromètre en vue des premières courses.
« Ma deuxième place n’est pas un résultat important. Ce qui compte, ce sont les sensations et le comportement général de l’équipe. Je pense qu’à ce niveau, nous avons répondu présent », déclarait-il à l’arrivée.
Le coureur de Quick Step – Floors a porté une première estocade à 75 kilomètres dans le Berendries. « J’ai attaqué à l’instinct. De plus, quand on a une équipe comme la nôtre, tu ne dois pas avoir peur d’entreprendre ce genre d’offensive au long court. »
Présent dans le bon quatuor dans le final, le Belge a jeté ses dernières forces dans le Nokereberg. « Yves a accéléré au pied et moi au sommet mais Durbridge a plongé directement dans ma roue. C’est vrai qu’une attaque était prévisible dans cette dernière ascension. Yves a ensuite placé un démarrage au bon moment. Ensuite, je n’ai plus roulé. J’ai contrôlé pour assurer la victoire de mon copain. »
Philippe Gilbert apprécie le coureur flandrien. « Yves mérite cette victoire. Il a un gros moteur et roule toujours au service de l’équipe. Je suis content qu’il remporte la course dans son jardin. »
Nouveau dans l’équipe Quick Step – Floors, le coureur wallon garde surtout un bon souvenir de Lampaert lors du Championnat du Monde à Richmond. « C’est mon compagnon de chambre à l’époque. C’est un super gars. Il aime frotter, il n’a pas peur de se mesurer aux ténors de ce peloton. »
Deuxième aujourd’hui, Philippe Gilbert s’est rappelé au bon souvenir son amour des pavés, qu’il lui avait permis par le passé de remporter à deux reprises l’Omloop Het Nieuwsblad 2006 et 2008. « C’est quelque chose qui ne s’oublie pas. J’aime ce genre de terrain et l’expérience nécessaire pour me mettre en évidence. »
Si le coureur de Quick – Step Floors s’est rassuré ce mercredi sur sa condition, l’ancien Champion du Monde ne veut pas s’emballer pour les prochaines courses. « Ce n’est pas parce qu’on fait un résultat aujourd’hui qu’on est assuré d’être bien dimanche prochain (au Ronde). Ce sont des courses où il peut arriver tellement de choses, où le placement est tellement important … Ce qui est bien c’est que la forme est là. le reste est pratiquement incontrôlable. »