Romain Bardet « plein d’énergie et de fraîcheur »
C’est de l’autre côté des Alpes que Romain Bardet a décidé de peaufiner sa préparation en vue des championnats du monde d’Innsbrück, une échéance soulignée avec insistance dès le début de saison. Actif sur la Coppa Agostoni (12e) puis sur la Coppa Sabatini le week-end dernier, le coureur auvergnat a bien récupéré de sa chute dans le final du Tour du Doubs, il y a une grosse semaine. Se présente désormais la dernière ligne droite de sa montée en puissance, avec le Tour de Toscane puis la Coppa Sabatini, avant les derniers ajustements chez lui.
« Je me sens encore plein d’énergie et de fraîcheur pour le dernier mois de compétition, a-t-il soutenu auprès de l’AFP. Je m’entraîne pour être au mieux le jour du championnat du monde ». S’il reconnaît que la course au maillot irisée sera « riche en inconnue », il ne préfère pas encore s’exprimer sur le partage du leadership en équipe de France, avec notamment Julian Alaphilippe et Thibaut Pinot comme. Il laisse volontiers et naturellement cette tâche à Cyrille Guimard. « Manager des hommes, c’est son affaire », glisse-t-il.
Les trois potentiels leaders de l’équipe de France ont opté pour des préparations différentes. D’ailleurs, selon Romain Bardet, « ceux qui ont fait la Vuelta vont être avantagés, ils ont trouvé les mêmes pourcentages que la dernière côte du circuit. Mais, en fin de saison, il faut savoir gérer la fatigue ». Pour sa part, outre le Tour d’Allemagne fin août, ce sont des courses d’un jour qui ont rythmé ses dernières semaines. « J’ai essayé de compenser par l’entraînement, même s’il est difficile de dupliquer à l’identique les efforts d’une course par étapes, a-t-il conclu. Je suis content de ce que j’ai fait. Je pense que le timing est bon. Mais on ne le saura que le jour du Championnat.»