Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.

Pascal Ackermann : « Ils étaient simplement plus forts »

Pascal Ackermann ne se voyait sans doute pas monter sur le podium du championnat d’Europe de cette manière. Le coureur de la Bora-hansgrohe, habituellement emmené dans un fauteuil pour les sprints, a cette fois-ci dû sortir de sa réserve bien plus tôt. Dans une édition 2019 très animée et décousue, de par le vent et la spécificité du circuit urbain, l’Allemand de 25 ans a su répondre présent pour s’offrir une belle médaille de bronze. Aucunement pris à défaut par les bordures en début de course, ou par le coup de force de l’Italie à 65 kilomètres de l’arrivée, et il s’est même permis le luxe d’accompagner le mouvement décisif en compagnie d’Elia Viviani (Italie) et Yves Lampaert (Belgique).

« On avait reconnu le parcours et vu à quel point ça soufflait hier, mais personne ne savait à quoi s’attendre aujourd’hui, donc tout le monde était nerveux au départ. On a pu le remarquer dès le fictif, racontait Ackermann après le podium protocolaire. Puis on est sorti de la ville et c’était immédiatement à bloc, on n’avait pas le temps de regarder derrière soi et faire un point sur la situation. Ensuite, les Italiens ont réalisé un excellent coup dans la ville. Ils ont placé une grosse accélération et ont lâché une bonne partie du peloton. Puis il y a eu cette cassure sur la fin, et j’étais juste content d’être avec Viviani et Lampaert. Je pense qu’ils étaient simplement plus forts aujourd’hui et je suis très content de ma troisième place ».

Après coup, Ackermann ne nourrissait donc absolument aucun regret quant au final : « Le mouvement avec Viviani et Lampaert n’était pas prémédité. Le groupe était simplement un peu nerveux car le peloton n’était plus qu’à 25 secondes et personne ne voulait vraiment rouler. Je suis sorti en première position du virage puis il y a eu ce trou derrière Viviani et Lampaert. Lampaert nous a dit « il faut y aller », et on a essayé. Viviani s’est rapproché et m’a dit « m**de, maintenant on n’a plus le choix, il faut y continuer ». Je pense qu’il n’y a pas vraiment eu de jeu tactique aujourd’hui. Il fallait juste être à fond dès le début et le mec qui avait le plus d’énergie restante a gagné ».

Désormais, le coureur de la Bora-hansgrohe va mettre le cap sur deux épreuves de son pays, la Cyclassics d’Hambourg puis le Tour d’Allemagne.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.