Tour de Belgique : Remco Evenepoel n’a « pas paniqué du tout » au moment de l’attaque de Wellens
Les étapes se succèdent, et Remco Evenepoel continue d’impressionner son monde. A l’occasion de la quatrième étape du Tour de Belgique, disputée sur un parcours comprenant notamment les côtes de la Redoute et de la Roche aux Faucons, le coureur de la Deceuninck-Quickstep s’est une nouvelle fois montré le plus fort du peloton. Il termine troisième de l’étape, seulement devancé par Victor Campenaerts et Andreas Kron, deux rescapés de l’échappée matinale. L’image forte de la journée restera toutefois le moment où le jeune homme de 19 ans fait exploser Tim Wellens dans la dernière montée de la Roche aux Faucons. Au final, Evenepoel récupère encore du temps sur ses concurrents, et semble en excellente position pour remporter le général, à la veille de l’arrivée.
Après l’étape, il se montrait logiquement satisfait de son étape, mais plus encore de sa gestion du final : « Mon équipe a été impressionnante aujourd’hui, annonce-t-il. J’ai été en bonne position toute la journée, et je dois saluer le travail de tout le monde. Nous savions que la Lotto-Soudal avait un plan, et je dois dire qu’il a été très bien réalisé. Ils n’avaient pas à rouler car Campenaerts était à l’avant, et dans la dernière montée Wellens a placé un démarrage vraiment explosif. Je n’ai pas paniqué du tout à ce moment là, car je savais que j’étais capable d’accélérer et de revenir, et c’est ce que j’ai fait. »
En joignant les actes aux pensées, il est parvenu à distancer son dauphin dans la deuxième partie de l’ascension, emmenant seulement Campenaerts et Kron dans son sillage. Dans les derniers kilomètres, il a assumé seul le rythme à l’avant, parvenant même à creuser sur les poursuivants. « J’ai pris mes responsabilités, et à la fin je n’avais plus d’énergie pour le sprint. Mais ce n’est pas grave, car l’objectif est le général. Je suis content pour Victor, car il méritait sa victoire après sa journée à l’avant. Je sens que je deviens de plus en plus mature en course, et je n’ai plus peur de tenter. »