Troisième, Michael Woods tient « la forme de sa vie »

Vainqueur au Balcon de Bizkaia lors la 17e étape de la dernière Vuelta, Michael Woods avait déjà montré par le passé ses aptitudes aux forts pourcentages. Le Canadien a remis ça ce dimanche, sur le circuit d’Innsbruck : impressionnant dans le Gramartboden (2,8km à 11,5%), avec pour seuls compagnons Romain Bardet et Alejandro Valverde, il a conclu troisième de l’épreuve en ligne des Mondiaux. Une « grosse crampe » l’a privé de créer une surprise encore plus grande à l’arrivée.

Troisième des Championnats du monde… Plus fort encore, vous avez été brillant dans la rampe finale. 

C’était un moment très spécial. J’avais reconnu la dernière ascension il y a quelques jours. Quand je suis arrivé au sommet, je me suis dit qu’elle était taillée pour moi. Donc en y arrivant aujourd’hui, j’étais très excité.

Racontez-nous le dernier kilomètre avec le retour de Dumoulin et le long sprint de Valverde. 

C’est le genre de moments où j’ai envie de me pincer. Quand vous voyez ces grands noms autour de vous… Particulièrement Valverde, puis vous voyez Tom Dumoulin revenir… Je me suis dit : « je suis avec eux, c’est fou« . A la fin, je croyais en mon sprint. Je croyais être capable de dépasser Alejandro car il est parti très tôt, mais j’ai eu une grosse crampe. J’avais du mal à pédaler, j’ai vraiment souffert dans les 50 derniers mètres.

Cette saison a été très bonne pour vous sur le vélo. 

Merci beaucoup. J’ai connu une année très difficile avec la mort de mon fils. C’est pour lui que je fais tout ça, c’est lui qui m’a inspiré pour m’entraîner si dur cet été. Je suis dans la forme de ma vie grâce à lui, je dois aussi remercier ma femme pour tout ça.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.