Fortuneo a souffert sur Paris-Roubaix
La formation Fortuneo-Vital Concept a souffert hier sur Paris-Roubaix. Les coureurs de la formation bretonne se sont vite retrouvés hors du coup après les premiers secteurs pavés mais ils n’ont jamais abdiqué. D’ailleurs, excepté Maxime Daniel, malade depuis la veille, toute l’équipe a rallié l’arrivée sur le vélodrome de Roubaix. Certes, quatre coureurs seulement ont terminé dans les délais, mais ils ont honoré l’épreuve en souhaitant aller au bout malgré la souffrance. A l’arrivée, c’est Pierre-Luc Périchon qui a réalisé la meilleure prestation en coupant la ligne en 55e position à plus de neuf minute du vainqueur. « J’ai laissé beaucoup d’énergie à essayer de prendre l’échappée, raconte-t-il. Puis, quand le peloton nous a repris, le rythme était toujours aussi intense, j’ai eu des difficultés à me replacer. Je me suis dit que la journée allait être longue, le peloton ne laissait personne sortir. Malgré mes efforts, j’ai pris la cassure à la trouée d’Arenberg pourtant j’étais à l’aise sur les pavés. Je suis déçu qu’aucun coureur de chez nous n’ait pu jouer sa carte. On vient de disputer l’édition la plus rapide, le niveau était très élevé, je n’ai pas vraiment pris de plaisir mais je suis content de terminer. »
Le bilan était forcément un peu frustrant pour l’équipe bretonne qui a pu constater l’écart de niveau qu’il y avait avec les meilleurs flandriens du peloton. Le directeur sportif Sébastien Hinault tentait de retenir le positif de cette expérience. « Le niveau était très élevé cette année, ça roulait très vite, on a battu le record historique de vitesse moyenne, rappelle-t-il. On s’est vite retrouvés distancés pour jouer la gagne mais ça reste Paris-Roubaix. Nos coureurs n’ont pas été épargnés avec les crevaisons et les chutes. Ce que je retiens de positif c’est que sept des huit coureurs ont franchi la ligne d’arrivée et même Maxime (Daniel) qui a abandonné a fait du bon boulot en début de course. On reste frustrés en terme de résultats, on sait que c’est une compétition exigeante mais on avait l’espoir de faire une performance. Au départ de Paris-Roubaix, on a toujours beaucoup d’ambition mais on se rend vite compte du niveau de difficulté. »