Caleb Ewan : « L’année dernière, j’ai montré que je pouvais vraiment y arriver »

Deuxième l’an passé sur la Via Roma, Caleb Ewan arrive sur Milan-Sanremo avec de grandes ambitions. Passé cet été de la Mitchelton-Scott à la Lotto Soudal, le sprinteur australien pourra compter cette année sur une équipe dévouée à sa cause. Nous l’avons rencontré à la veille du départ de la 110e édition de la Primavera. En préparation de « la Classique de ses rêves » sur Paris-Nice, Ewan a signé deux places de deux et est arrivé confiant en Italie.

« Ma forme est bonne, ma préparation s’est bien déroulée : je suis prêt, a annoncé l’Australien de 24 ans devant notre caméra. Bien sûr, beaucoup de choses peuvent se passer durant la course. Il faudra courir parfaitement, conserver le maximum d’énergie pour être frais dans le final. L’an passé, je ne pense pas que j’aurais pu faire mieux. Je ne pouvais pas suivre Nibali dans le Poggio, j’étais contraint d’attendre le sprint. J’ai au moins vu que je pouvais sprinter après plus de 290 kilomètres et c’était le plus important. »

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Autre motif d’espoir : depuis son transfert à la Lotto Soudal, Ewan roule avec la confiance absolue de son encadrement. Depuis le début de saison, il a toujours disposé d’un train de sprint et cela sera encore le cas sur Milan-Sanremo. « La saison dernière, j’étais avec Trentin et Impey, qui pouvaient aussi gagner. Ils avaient l’autorisation d’attaquer dans le final, ce qui ne sera pas le cas cette année dans ma nouvelle équipe. Impey m’avait aidé à la fin en tentant de fermer l’écart sur Nibali, mais ce n’est pas pareil, a expliqué Ewan. Cette année j’ai vraiment une équipe très forte qui me fait confiance à 100%. C’est vraiment bon de ressentir ça. Je suis très impatient de voir comment ça va se passer. Quand j’ai signé, ils m’ont dit qu’ils seraient à fond derrière moi. Et c’est le cas. C’est vraiment crucial d’avoir ça en tête avant le départ d’une course aussi importante. »

Finalement, sa deuxième place acquise l’an dernier dans le même temps que le vainqueur Vincenzo Nibali lui a ouvert les yeux sur ses capacités. « C’est le seul Monument que je peux gagner. Donc c’est vraiment celui que je veux gagner dans ma carrière. L’année dernière, j’ai montré que je pouvais vraiment y arriver. Je ferai de mon mieux, c’est sûr, cela voudrait dire beaucoup pour moi. »

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