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Tom Dumoulin : « Tout en contrôle »

Il l’avait annoncé au départ de ce BinckBank Tour à Breda. Tom Dumoulin (Sunweb) était venu pour gagner. Hier vers Houffalize, il a pris le maillot mais la menace Tim Wellens (Lotto – Soudal) semblait forte. Avec seulement 4 secondes d’écart entre les deux au général, rien n’était fait. Lors du deuxième passage du Mur de Grammont, le coureur de Sunweb s’est retrouvé piégé derrière un groupe de quatre avec Peter Sagan (Bora – Hansgrohe), Jasper Stuyven (Trek – Segafredo), Tony Martin (Katusha – Alpecin) et bien-sûr Tim Wellens (Lotto – Soudal). Le danger était réel ! Mais heureusement, juste derrière, Dumoulin avait encore un équipier. La jonction est intervenue peu après. Hormis cet épisode, Wellens n’a jamais été en mesure de mettre en danger le vainqueur du dernier Giro. Dumoulin s’est même permis d’aller prendre 2 secondes (deux fois 1 seconde) de bonification lors du kilomètre en or. Comme pour bien montrer qu’il était le plus fort cette semaine, Dumoulin est aussi allé chercher la troisième place à l’arrivée alors qu’à l’inverse Wellens a pris une cassure sur la ligne. Le Néerlandais termine avec 17 secondes d’avance au général.

« C’est super ! Mon but en venant sur cette course était de la gagner, expliquait Dumoulin à l’arrivée. Je savais que j’avais une chance de gagner. J’avais les jambes pour, mais il faut aussi de la chance pour que ça réussisse. J’en ai eu ». La chance a peut-être joué mais le hasard ne fait pas tout. Tout comme Wellens, et à la différence d’un Stuyven par exemple, qui termine troisième du général final, Dumoulin avait terminé la première étape dans les dernières places du peloton. Cela leur avait permis de partir dans les premiers le lendemain, sur le chrono et d’éviter la pluie.

« Toute l’équipe a aussi fait un excellent travail et ça a compté énormément. Surtout aujourd’hui, car nous étions en défense du maillot. Dans le dernier passage du Muur (de Grammont) j’avais peur que (Peter) Sagan et (Tim) Wellens attaquent car j’étais un peu enfermé au pied. Heureusement on est vite revenu. J’avais prévu aujourd’hui de simplement coller à la roue de Wellens. Je devais être son ombre. J’ai vu durant la course qu’il était un peu en difficulté sur de petites ascensions. Ça m’a donné plus de confiance. Au final j’ai passé la journée tout en contrôle. Aujourd’hui le but était juste de se défendre ».

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