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Philippe Gilbert : « J’ai cru que ma course était finie »

Quand il est au sommet de son art, Philippe Gilbert n’a même pas besoin du Cauberg pour s’imposer sur l’Amstel Gold Race. Il peut même chuter et se faire mal, mais rien ne l’arrête. C’est ce qui s’est produit dans cette édition 2017 de l’épreuve batave, imaginée dans un nouveau format par les organisateurs, avec un Cauberg repoussé à plus de 15 kilomètres de l’arrivée. Deux semaines après son succès au Tour des Flandres, le champion de Belgique arrivait malgré tout confiant sur un terrain qu’il maitrise à la perfection pour l’avoir dompté à trois reprises par le passé, mais il était aussi le premier à imaginer un sprint dans cette nouvelle configuration. Qui plus est, le protégé de Patrick Lefévère a connu un moment de doute à mi-parcours après une chute qui l’a marqué tant physiquement que mentalement. Avec l’aide de ses coéquipiers, Gilbert s’est toutefois ressaisi pour la dernière heure de course et, comme lors de son triomphe sur le Ronde, a porté l’estocade de loin. Accompagné par plusieurs coureurs, Gilbert n’a pas ménagé sa peine à l’avant et s’est finalement envolé à cinq kilomètres du but avec Michal Kwiatkowski, le vainqueur de Milan-San Remo. Dans ce duel entre vainqueurs de Monuments, c’est finalement le Wallon qui a pris le meilleur au sprint pour s’adjuger sa quatrième Amstel, sa deuxième grande Classique de l’année. De quoi attester encore un peu plus son retour au meilleur niveau.

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