Rapport du DCMS britannique : déclaration de l’UCI

Difficile de rester silencieux suite au rapport de 54 pages du Comité spécial sur le numérique, la culture, les médias et les sports (DCMS) du Parlement britannique, «Combattre le dopage dans le sport».
L’UCI vient de faire une déclaration :

L’Union Cycliste Internationale (UCI) salue le travail du Comité Spécial du numérique, de la culture, des médias et des sports (DCMS) du Parlement britannique, tel qu’exposé dans son rapport «Combattre le dopage dans le sport».

Les conclusions du rapport soutiennent et renforcent les préoccupations de l’UCI concernant l’abus potentiel des autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT), en particulier en ce qui concerne les corticostéroïdes. Comme indiqué par le DCMS, ces questions ont été soulevées pour la première fois dans le rapport de la Commission indépendante de réforme du cyclisme en 2015 et semblent rester un problème aujourd’hui.

En ce qui concerne les AUT, l’UCI a amélioré ses règles en 2014 pour s’assurer que le Comité AUT UCI soit composé de plusieurs experts indépendants dans les domaines de la formation clinique de sorte qu’il n’y ait pas unanimité. Cela dit, l’UCI soutient pleinement la conclusion du DCMS selon laquelle «le système d’AUT doit être soumis à un contrôle permanent» et l’UCI continuera à envisager les améliorations qui pourraient être apportées à son système d’AUT.

L’UCI partage également les points soulevés par le DCMS sur l’utilisation des corticostéroïdes et de l’analgésique Tramadol dans le cyclisme. En tant que signataire du Code mondial antidopage, l’UCI est liée par la Liste des interdictions en vigueur, mais l’UCI a demandé que l’Agence mondiale antidopage (AMA) prenne des mesures supplémentaires en ce qui concerne les corticostéroïdes et le Tramadol. Ce sujet est particulièrement important pour le président de l’UCI, qui discutera de la question avec le président de l’AMA lors de sa prochaine réunion en avril. En plus de cela, l’AMA a mis en place un groupe de travail qui, via la Fondation antidopage cycliste (CADF), permettra à l’UCI d’y être associée.

Un commentaire

  1. que du blabla comme d’habitude de la part de l’UCI.

    Il faut que le Giro et le tour prennent leur responsabilité et refusent SKY au depart du giro et du tour!

    L’idéal, mais la on peut rever, serait que les autres equipes refusent de prendre le départ d’une course avec SKY tant que SKY autorise Froome a courir!

    malheureusement il y aura toujours les bisounours qui nous parleront de la présomption d’innoncence (ce qui est absurde puisque Froome a bel et bien eu un crontrole positif).

    un scenario catastrophe: la veille de l’arrivée du tour, Froome en jaune est suspendu et donc exclus de la course… Qui souhaite prendre un tel risque?

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