Six mois après sa chute à l’Alpe d’Huez, ASO a envoyé une lettre à Vincenzo Nibali

ASO, l’organisateur du Tour de France, a adressé une lettre au camp Nibali, six mois après son accident à l’Alpe d’Huez. Selon La Gazzetta dello Sport, l’objectif des organisateurs est de s’éviter une action en justice. Pris dans la lanière d’un appareil photo dans l’ascension, le leader de la Bahrain-Merida avait été contraint à l’abandon, le privant ainsi de l’un de ses objectifs majeurs. Blessé, l’Italien avait alors dû attendre octobre pour retrouver son bon niveau et est passé à côté des Championnats du monde.

Le quotidien italien s’est procuré la lettre ces derniers jours et en a retranscrit certains passages. « La sécurité des athlètes est au sommet de notre liste de priorités. En 2018, nous avons pris certaines mesures proposées par l’UCI. En 2019, nous collaborons avec le ministère de l’Intérieur afin de renforcer ce système. » Le contenu de la missive décrit ensuite le dispositif mis en place ce jour-là, avec quarante agents de sécurité supplémentaires sur l’Alpe d’Huez.

Une version qui ne convainc pas Fausto Malucchi, l’avocat du camp Nibali. « Peu de choses se sont passées ce jour-là. Il y avait beaucoup de spectateurs, il y avait un manque de clôtures. Il n’y avait qu’un seul gardien de sécurité et Vincenzo a été aidé par un spectateur, rappelait l’avocat du vainqueur du Tour de France 2014. Nous espérons une discussion approfondie avec ASO car, à notre avis, ce qui nous est arrivé est clair. Quand c’est aussi clair, vous n’êtes normalement pas obligés d’aller au tribunal. » Une compensation financière est plus que jamais l’option privilégiée pour régler cette affaire.

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