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Julian Alaphilippe : « Je n’ai pas trop compris »

On pensait Julian Alaphilippe parti vers un énième succès majeur cette saison. Mais en l’espace de trois kilomètres et une poignée de minutes, tout s’est effondré pour le puncheur de la Deceuninck-Quick Step. D’abord sorti avec Jakob Fuglsang à la suite d’une manoeuvre orchestrée à près de quarante kilomètres de l’arrivée, le Français a disputé toute la dernière heure de course en tête avec le Danois. Derrière, certains se sont parfois rapprochés à 10-15 secondes, mais après une vive accélération dans l’ultime bosse du jour, c’est avec un matelas a priori confortable qu’Alaphilippe et Fuglsang ont entamé les six derniers kilomètres de l’Amstel Gold Race 2019. La victoire ne semblait pouvoir leur échapper, et c’est pourtant bien ce qu’il s’est produit. À force de trop s’épier, de jouer au chat et à la souris, les deux hommes ont tout perdu et vu une dizaine de concurrents revenir sur leurs talons … à 500 mètres de la ligne ! Selon Fuglsang, c’est bien Alaphilippe qui a le plus perdu dans l’affaire, et il est vrai que beaucoup voyait déjà le vainqueur des Strade Bianche et Milan-Sanremo aligner le coureur d’Astana au sprint pour s’offrir une nouvelle Classique. Au final, Alaphilippe échoue même derrière Fuglsang sur la ligne, au pied du podium. Incrédule et abasourdi par ce final, comme chacun.

« À deux ou trois kilomètres de l’arrivée, j’ai entendu qu’on avait encore quarante-cinq secondes d’avance, ou trente-cinq, a-t-il commenté auprès de L’Equipe. Je me suis dit que ça allait suffire. J’étais à la limite avec la chaleur et l’intensité de la course et Fuglsang ne voulait plus rouler. Le peloton est arrivé de derrière alors que j’avais encore l’information des 35 secondes d’avance. Perdre autant en si peu de temps, ce n’est pas possible. J’ai quand même eu le temps de sauter dans la roue de Michal Kwiatkowski et de lancer mon sprint mais le peloton arrivait vraiment très vite. Honnêtement, je ne sais pas trop ce qu’il s’est passé ». Comme son acolyte échappé, Alaphilippe soulevait cette confusion quant aux écarts dans le final. « Si vraiment j’avais su que le groupe arrivait si vite, j’aurais eu intérêt à rouler encore plus et Fuglsang à continuer de collaborer avec moi », a-t-il ajouté tout en regrettant que le Danois ait arrêté de coopérer dans les trois derniers kilomètres, « vent de face ».

Si sa condition est assurément très bonne avant les deux « vraies » Ardennaises, qui sont des objectifs encore plus importants, Alaphilippe n’affichait pas une énorme amertume quant à sa quatrième place à l’arrivée, mais plutôt quant à « la manière dont ça s’est passé. Je n’ai pas trop compris le retour du groupe derrière. J’aurais certainement pu la jouer un peu différemment mais c’est fini maintenant. J’ai donné le maximum, ça, c’est une certitude, du moment où j’ai attaqué jusqu’à la ligne d’arrivée, et j’ai pris du plaisir à rouler de cette manière et à faire le final devant ».

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